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Le Général Ahmed Gaïd Salah voué à une sortie peu reluisante

Il est de plus en plus certain que le Canada serait devenu une terre d’exil favorite des hommes aux pouvoirs en Algérie confrontés depuis le 22 février 2019 à la contestation populaire en cours dans ce pays.

En effet, entre janvier et juillet 2019, près de 80 millions de dollars ont atterri au Canada, principalement dans la Province du Québec, principale point d’entrée de cet argent, depuis des institutions bancaires algériennes sous la coupe des plus grosses fortunes du pays algériennes.

Ces mouvements financiers sont opérés par la classe politique et dirigeante algérienne actuelle, qui se prépare à un exil imminent et le peuple algérien est fortement inquiet que le départ des dirigeants algériens se fasse en amenant avec eux des fonds publics dilapidés.

Il est également acquis que de nombreux mouvements d’argent ont été observés vers d’autres pays, dont la France, la Belgique et la Suisse, où le blanchiment de grosses sommes issues de la corruption passerait principalement par des transactions immobilières.

Aussi, ces dirigeants corrompus ne devraient pas pouvoir trouver un quelconque refuge au Canada pour ces fonds illégitimes du fait d’une augmentation des transferts de capitaux algériens au Canada.

Ces gros transferts de fonds accompagnent l’incertitude qui prévaut en Algérie depuis le 22 février 2019 et le début du mouvement « Hirak », réclamant le départ des dirigeants algériens actuels, la fin du régime cacique autoritaire et militaire en place et surtout la construction d’une nouvelle Algérie, démocratique et ouverte sur le monde.

Aujourd’hui, l’Algérie s’enfonce dans l’instabilité politique, économique et sociale depuis que les élections du 04 juillet 2019 ont été reportées sans date précise par le Conseil Constitutionnel algérien et que les mouvements d’opposition ont catégoriquement refusé d’y prendre part en raison du cadre toujours construit à la faveur du régime en place ; un régime qui date depuis son usurpation par Boumediene en 1962.

Un régime actuellement dirigé par le Général Ahmed Gaïd Salah, lui dont on ne connaît aucun exploit militaire et qui n’a pas fait partie du clan des Généraux janviéristes, ces artisans du coup d’Etat de 1992 qui ouvrit la page meurtrière de la décennie noire.

Ahmed Gaïd Salah, en bon membre de la nomenklatura, a su faire fructifier ses affaires et celles de ses sept enfants et une importante partie de son argent dort dans des banques aux Émirats Arabes Unis. Il utilise quelques prête-noms, mais surtout ses enfants, pour réaliser de fructueuses affaires avec des casernes auxquelles il distribue des produits agroalimentaires.

Une destinée surprenante pour celui qualifié d’intellectuellement très limité et qui n’est que le falot Porte-Parole de la mafia des Généraux algériens dont la coupole toujours en place tient le pouvoir réel.

Ce Général ne serait, en conclusion, que l’otage de l’armée qui permet de cristalliser le mécontentement populaire sur sa personne et de jouer le rôle de fusible qui finira par sauter pour satisfaire la revendication du Hirak et pour préserver au mieux le système militaire en place depuis 1962.

En conséquence, il fort probable que Gaïd Salah soit sacrifié afin de permettre de préserver le capital de confiance dont jouit toujours l’armée.

Farid Mnebhi.

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