Le grand Mali, au fil des années, sur l’échiquier footballistique, offre un visage sinistre au reste au monde, par la seule irresponsabilité de certains acteurs au patriotisme douteux. Malgré ces humeurs d’insouciance et d’intérêts personnels, le tableau est encore plus reluisant sur d’autres fronts. Les équipes juniors de football et de basket-ball ont procuré d’intenses et mémorables instants de bonheur à un peuple qui cherche encore sa cohésion et sa paix.
Mais la plaie de notre sport, reposant essentiellement sur le ballon rond, reste certains monstres au sein des structures chargées d’animer et d’alimenter le football. Le pire et le dur ont été vécus par les nombreux mordus d’une activité prépondérante (le football) dans la vie de beaucoup de jeunes. Les autorités politiques, au plus haut niveau, appuyées par les familles fondatrices de Bamako, les confessions religieuses avaient osé, mais cela n’a fait que conforter la crise depuis toutes ces années.
Ce grand pays, au présent fortement endeuillé, devrait trouver des ressorts qui lui servent de piliers pour l’unité dans les actions et dans les réflexions. Les parenthèses que notre fédération connait depuis le 10 Janvier 2015 semble avait trouvé des balises de résolutions suite à la diplomatie de tous les acteurs au premier rang desquels, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré dont les tentacules patriotiques et mêmes sportives, ont servi au-delà du pavillon du 26 Mars le 15 Juin dernier.
Le danger était grand pour toute la République et les conséquences n’auraient visé en premier, que les acteurs de ce blocage qui amenuisent toute vertu patriotique de leur part. Aujourd’hui, le ministère, le CONOR et les acteurs sportifs sont dans l’Ombre des starting-blocks pour un nouveau départ qui réhabilitera une discipline fédératrice d’un Peuple en quête de Lumière. Ceux qui alimentent le blocage, peu soucieux de l’essentiel, sont connus. Ils n’auront plus le droit de punir ces millions de maliens à la patience explosive.
Comme le disait le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keita « nul ne se sauvera en solo » et ceux qui manœuvrent encore pour torpiller le processus de normalisation subiront la foudre de l’indignation à la face du monde car l’heure de la diligence et de la révérence est révolue. Au Sports, c’est plus vrai qu’en d’autres secteurs. C’est le cœur qui vibrent de peur, d’espoir et de confiance ! Les nouvelles règles pour la mise en place de la fédération sont fixées, la FIFA sera là pour superviser l’assemblée élective. Et comme le pense un haut pionnier de la République, il n’y aura plus de tricherie.
Source: Le Figaro du Mali