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Le FMI reconnait que la croissance est robuste et l’inflation faible : Revers politique pour l’opposition

Au moment où la très agressive opposition crie et hue dans les brancards pour dénoncer ce qu’elle estime être  de la mauvaise gouvernance, l’une des institutions financières les plus crédibles au monde, vient de récompenser les performances de la gouvernance économique de notre pays. En plus de la reconnaissance du leadership du président Ibrahim Boubacar Kéita, l’institution de Christine Lagarde a approuvé un décaissement de plus de 29 millions de dollars. Un véritable revers pour l’opposition, un franc succès pour le Mali.

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Ce décaissement, approuvé le 08 juin, porte à 58 millions de dollars le financement apporté par le Fonds monétaire international au Mali, dans le cadre d’une facilité de crédit instaurée en décembre 2013. Cet accord a été prorogé jusqu’à décembre 2017.

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé le mercredi 08 juin à Washington un décaissement de 29,1 millions de dollars en faveur du Mali, annonce l’institution multilatérale dans un communiqué rendu public la semaine dernière.

Selon les mêmes sources, ce versement porte à 41 millions de DTS (environ 58,1 millions de dollars) le total des décaissements du FMI au Mali au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) accordée aux pays sahéliens par l’institution multilatérale, en décembre 2013.

En effet, la FEC selon le FMI, est une aide accordée aux pays confrontés à des difficultés prolongées de balance des paiements. Elle consiste en un prêt au taux de 0 % (jusqu’à fin 2016), avec un différé d’amortissement de cinq ans et demi et une échéance maximale de dix ans.

Son décaissement est réalisé par tranches, en fonction de la réalisation des réformes macroéconomiques négociées entre le FMI et le pays récipiendaire.

La Facilité élargie de crédit accordée fin 2013 au Mali, pour une durée de trois ans, portait au départ sur 30 millions de droits de tirage spéciaux (46 millions de dollars au taux en vigueur à l’époque), en appui à un programme économique « visant à soutenir la croissance, à maintenir la viabilité des finances publiques et à réduire la pauvreté ».

Le Fonds qui avait suspendu les décaissements mi-2014, inquiet des conditions de l’acquisition d’un avion présidentiel et d’un contrat de fournitures militaires utilisé comme fonds de commerce politique pour certains, a repris le versement  en décembre 2014, suite à une réforme du Code des marchés publics et à la publication d’audits indépendants sur les manquements aux règlements dans la conclusion de ces contrats. Les améliorations constatées dans la bonne gouvernance économique et le respect des principes de gestions universelles, ont fait du Mali un pays en qui on fait désormais confiance. Ceux, grâce au leadership de son président Ibrahim Boubacar Kéita, devenu un exemple de gouvernance dans la région africaine. C’est la raison principale pour laquelle, durant sa réunion du 08 juin, le conseil d’administration du FMI a approuvé le décaissement de la nouvelle tranche de l’aide suite à la cinquième revue de la performance du mali dans le cadre de la FEC. A cette même occasion, les administrateurs du Fonds ont également approuvé, à la demande des autorités maliennes, la prorogation d’un an de la FEC jusqu’au 17 décembre 2017 et une augmentation des ressources disponibles à 60 millions de DTS, ce qui amène le montant total de l’accord à 98 millions de DTS (environ 138,8 millions de dollars).

« Les autorités maliennes continuent de faire des progrès dans la mise en œuvre de leur programme économique. La croissance est robuste et l’inflation reste faible, même si les conditions en matière de sécurité continuent de poser des difficultés », a déclaré dans un communiqué le Chinois Min Zhu, directeur général adjoint du FMI. L’institution multilatérale table sur une croissance de +5 % au Mali en 2016 et +5,2 % en 2017, pour une inflation de l’ordre de 1 % et 1,3 % respectivement.

En clair, ce n’est pas à coût d’élucubrations et de balivernes qu’on peut effacer ce que toute la communauté internationale reconnait désormais comme étant une prime à la bonne gouvernance.

Abdoulaye Niangaly

 

Source :  La Dépêche

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