Personne ne parle plus du poste de vice-président de la Transition, depuis que son l’ancien détenteur a conquis la fonction suprême de président. Il s’agit pourtant d’une fonction quasiment hissée, dans l’esprit de la charte de Transition, au rang d’organe subsidiaire au regard de l’importance des secteurs qui s’y rattachent : la défense et la sécurité.
Ainsi donc, prendre les rênes de la présidence sans pourvoir à la vacance de son ancien poste s’assimile à un cumul de prérogatives.
Et pour cause, la souveraineté du chef suprême des Armées sur les deux secteurs, naguère nuancée du temps de Bah N’Daou, revient dans toute sa plénitude au colonel Assimi Goita. Lequel n’a vraisemblablement pas pris le soin de dissoudre son ancien cabinet.
C’est du moins ce qu’il ressort de la distribution massive de distinctions et nominations aux différents ordres car les listes comportent les noms de nombreux collaborateurs du colonel es qualité vice-président de la Transition.
Source : Le Témoin