L’attaque perpétrée mercredi contre un camp de la Minusma a fait un mort et plusieurs blessés parmi les Casques bleus, à Tombouctou dans le Nord-ouest du Mali.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a fermement condamné, vendredi matin, l’attaque perpétrée contre un camp de la Mission onusienne au Mali (Minusma) et ayant fait un mort et plusieurs blessés parmi les Casques bleus, à Tombouctou (Nord-ouest).
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le Conseil de sécurité a appelé le gouvernement malien à ouvrir une enquête et à traduire les coupables en justice.
«Les attaques contre les forces de maintien de la paix pourraient être considérées comme des crimes de guerre selon le Droit international. Le terrorisme quelle que soit sa forme constitue une des plus dangereuse menace contre la paix et la sécurité internationales», peut-on y lire.
Et d’ajouter : «Tout acte terroriste est un acte criminel qui ne peut être justifié quels que soient ses mobiles et la date et le lieu où il s’est produit et quels que soient ses auteurs».
Le Conseil de sécurité a également présenté ses condoléances à la famille de la victime, ainsi qu’au gouvernement libérien et à la Minusma.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes extrémistes liés à Al-Qaïda, à la faveur d’une rébellion touareg débutée en janvier de la même année.
Les groupes extrémistes ont été en grande partie chassés par l’Opération Serval, une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France.
Mais des zones entières échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières. En plus du nord, le centre du pays a basculé sous le joug des réseaux terroristes.