En Europe et en France, la guerre en Ukraine mobilise l’ensemble des énergies et c’est bien naturel, c’est un conflit qui préoccupe l’ensemble de l’Occident, a-t-il souligné avant de rencontrer le président ivoirien Alassane Ouattara, ajoutant que, pour autant, il ne faut pas oublier l’actualité de la sécurité en Afrique.
Le ministre français des Armées s’était entretenu avec son homologue ivoirien, Téné Birahima Ouattara, pour évoquer “la situation sécuritaire en Afrique notamment dans la bande sahélo-saharienne”.
“La lutte contre le terrorisme, ce que les forces françaises ont accompli avec certains au Mali et dans l’ensemble de la zone est évidemment clé et a apporté des réponses importantes”, mais on rentre désormais dans un “nouvel agenda” que “nous allons co-construire avec les principaux amis et alliés” d’Afrique de l’Ouest, a-t-il souligné.
La France et ses partenaires vont engager une “réflexion sur le renseignement, sur l’interopérabilité de nos forces armées, sur le rôle des forces françaises quand elles sont pré-positionnées dans un pays, comme la Côte d’Ivoire qui est un peu le modèle, au fond, de ce que nous souhaitons développer demain”, a-t-il dit, en promettant des annonces à l’automne ou en fin d’année.
Lors des entretiens bilatéraux avec M. Lecornu, la Côte d’Ivoire et le Niger ont exprimé un intérêt pour des moyens capacitaires et des formations de sous-officiers et d’officiers en France, selon des sources du ministère des armées, citées par des médias.