Lundi 12 novembre 2018, les ministres française et allemande chargées de la Défense ont, dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre le Mali et les deux pays, rendu visite aux forces européennes qui participent à la formation des militaires maliens. Après cette visite, les deux se sont aussi rendues à Bamako, dans le quartier général du G5 sahel pour s’entretenir avec l’actuel commandant de la force conjointe du G5 sahel, le général Hanana Ould Sidi.
Lundi 12 novembre, la ministre française, Florence Parly, et son homologue allemande ont rencontré à Bamako les militaires européens qui, dans le cadre de la coopération, participent à la formation des militaires maliens. Pour ne pas passer inaperçues, les deux ministres ont aussi décidé de rencontrer le commandant de la force conjointe du G5 sahel, Hanana Ould Sidi.
Suivant les propos tenus après le huis clos qui a eu lieu entre lesdites ministres et le commandant Hanana, non moins chef d’état-major du G5 sahel, la rencontre s’est bien passée. Mais pour l’atteinte de ses objectifs, il demande d’abord un quartier général. Puis le général demande aussi à ce que les équipements du G5 sahel soient arrivés à la hâte aussi bien que possible.
Aussi précise-t-il, parmi les équipements qu’il souhaite vraiment avoir pour l’opérationnalisation de ses objectifs, il faut vraiment des blindés et des équipements contre les engins explosifs. « Parmi les équipements militaires, il nous faut des blindés et des équipements contre les engins explosifs qui, selon lui, font beaucoup de victimes dans cette zone septentrionale du Mali », indique-t-il.
Quant à la ministre française, Florence Parly elle dira : « Nous avons fait un point sur l’évolution de l’arrivée de l’aide financière, des équipements, de la montée en puissance des différents PC de fuseaux ». A ses dires, la force conjointe a la capacité de franchir les frontières que les terroristes ne connaissent pas. Elle termine par montrer que la force conjointe du G5 sahel doit continuer à pleinement jouer son rôle.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays