C’est une technologie annoncée tambour battant comme avantage comparatif d’Orange-Mali sur son principal concurrent Malitel. Il s’agit notamment des données de quatrième génération promises par la société en même temps qu’elle arrachait le renouvellement de sa licence au Mali. Depuis, rares sont les usagers qui peuvent attester de l’effectivité de la 4G.
Elle devrait se distinguer par des opérations beaucoup plus rapides et, pour ce faire, les puces adaptées au nouveau système ont été massivement distribués à la clientèle, qui se morfond toujours d’attente de l’activation réelle du nouveau système. Plusieurs fois interpellé par la clientèle qui piaffe d’impatience, le premier opérateur de téléphonie n’a eu pour toute réponse que de semurer derrière une explication peu satisfaisante : une couverture de la capitale en dents de scie.
En clair, les installations sont fonctionnelles dans certains secteurs du district et ne le sont pas dans d’autres. Alors question : avec tant de labeur pour la seule dimension de la capitale à quand la couverture de la totalité du pays en 4G ? Quoi qu’il en soit, Orange a tout intérêt à faire preuve de plus ponctualité dans un contexte désormais marqué par une concurrence à trois au lieu de deux.