Le raid mené par la force française Berkhane, dans la nuit du 23 au 24 octobre dans le nord-est du Mali, contre une base terroriste, a bien éliminé des soldats maliens qui étaient retenus en otages, affirme le ministère malien de la Défense dans un communiqué publié ce mardi 7 novembre.
Une autre source au sein du département de la Défense a confirmé cette information, en déclarant que «nos militaires prisonniers des djihadistes ont bel et bien été tués lors de l’opération antiterroriste des Français dans le nord du Mali. Une délégation française qui a été reçue ici au ministère a reconnu les faits», d’après cette source.
Deux jours plus tôt, des sources militaires maliennes avaient aussi indiqué avoir identifié parmi les victimes du raid une dizaine de soldats maliens portés disparus à la suite d’attaques menées contre leurs bases entre juillet 2016 et mars 2017. Ces soldats maliens étaient détenus par le «Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans», organisation jihadiste née de la coalition de plusieurs groupes du Sahel et dirigée par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly.
Mais pour l’état-major des armées françaises l’opération de fin octobre avait visé, «sans erreur possible», un «camp d’entraînement terroriste» relevant du groupe Ansar Dine. Affirmant qu’à «aucun moment» la présence de militaires maliens capturés ou enrôlés n’a été établie sur ce site, l’état-major s’est félicité que l’opération ait «permis la mise hors de combat de quinze terroristes».
4 000 militaires français sont déployés dans l’opération anti-terroriste de l’armée française dans le cadre de l’opération Barkhane qui traque les djihadistes dans la bande sahélo-saharienne.
Agence Afrique