Actuellement, le Niger consacre « 15 % de ses ressources budgétaires à la sécurité mais il ne peut faire face seul à ces menaces », a souligné le président Issoufou, qui appelle à une « mutualisation avec les pays de la région » La mise en place du la force G5 Sahel (Mali, Tchad, Burkina Faso, Niger, Mauritanie) a logiquement été au centre des discussions, le président Macron estimant qu’il y avait plus un problème « de rapidité opérationnelle que d’argent ». « La priorité c’est de clarifier les règles […] s’assurer que le chef d’état-major […] puisse disposer des forces qui correspondent aux engagements pris », a-t-il souligné, promettant des actions pour le début de l’année 2018.
Il s’agit d’atteindre 5.000 hommes (sept bataillons de 650 soldats) avant juin prochain, tous issus des cinq pays partenaires. Le contingent actuel atteint tout juste la moitié de cet objectif. Il faut aussi s’accorder sur les zones et les priorités de cette mission multipartite, en améliorer le renseignement et les transmissions, pour l’heure sommaires. La France dérivant des moyens de Barkhane a paré au plus pressé. Des fonds en provenance du Golfe (112 millions d’euros) ont été confirmés à la mi-décembre. Ils seront complétés par la coalition Sahel associant les États-Unis à l’UE, laquelle promet 80 millions.
Source: lanouvellerepublique