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L’APRÈS TRANSITION SE PRÉPARE ACTIVEMENT : DES POTENTIELS CANDIDATS AFFÛTENT LES ARMES

Au fur et à mesure que le processus de la transition avance, la classe politique connaît une intense activité. Les enjeux des élections de l’après transition expliquent cette agitation liée à la volonté des uns et des autres de se positionner.

 

Dans le lot des potentiels candidats aux présidentielles de 2022, figurent les anciens alliés politiques du régime déchu et des personnalités qui n’avaient jamais été au premier plan dans l’arène. Il s’agit de gros calibres des milieux d’affaires qui avaient d’une manière ou d’une autre des atomes crochus avec le pouvoir en place. Parmi les anciens alliés du régime déchu qui affichent des ambitions de briguer le fauteuil de président de la République, on peut citer le leader du parti CODEM et ancien ministre Housseïni Amion Guindo, le président d’honneur de YELEMA et ancien Premier ministre, Moussa MARA, l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga président du parti ASMA CFP pour ne citer que ces quelques leaders politiques connus sur l’échiquier malien et le patron de CIRA, Mamadou Coulibaly qui focalise l’attention ces temps-ci. Le PDG de CIRA, jusqu’ici ignoré sur la scène politique, aurait d’après les informations, des ambitions de se hisser au palais de Koulouba à la faveur des prochaines élections présidentielles.

L’annonce de sa candidature  qui serait suscitée par des soutiens multiples aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, est simplement une question de temps selon les confidences. Mais à l’analyse la candidature de ce richissime entrepreneur malien peut souffrir d’un handicap.

Le premier problème d’une candidature de Mamadou Coulibaly, PDG du groupe CIRA, réside dans le fait qu’il n’a pas une base politique. C’est pourquoi la réflexion  se situe sur la possibilité d’aller sous la bannière d’une formation politique jouissant d’un ancrage solide : Deux hypothèses se présentent alors pour que cette candidature puisse avoir un soutien populaire dans la perspective de ces présidentielles attendues. Il se murmure que c’est également une aubaine pour l’ADEMA-PASJ en vue de retrouver sa force d’antan. Mais des difficultés peuvent se présenter à ce niveau également du fait que ce parti vit toujours sous le coup des divergences de vue des cadres. Ces divergences autour des intérêts politiques personnels que, depuis la fin du mandat du président Konaré, le parti ADEMA est tiraillé par des courants qui  le fragilisent d’année en année après chaque élection  générale.

Premier grand parti du Mali démocratique, le parti du professeur Dioncounda Traoré a depuis 2002, opté pour le suivisme qui consiste à donner son soutien à un autre candidat pour participer à la gestion du pouvoir.  Ainsi le parti a accompagné ATT durant ses deux mandats et a continué dans cette posture sous le régime déchu de IBK. Aujourd’hui l’ADEMA est sevré puisqu’il ne fait pas partie du dispositif gouvernemental en place dans le cadre de la gestion de la période transitoire.

LAYA DIARRA

Source : Le Soir De Bamako

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