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L’appel du Parena aux groupes armés

Dans une déclaration intitulée «Appel du Parena aux Mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale (Apr)», le bélier blanc appelle à la retenue.

«À une dizaine de jours de la tenue du référendum constitutionnel voulu par les autorités de la transition, le Parti pour la renaissance nationale (Parena) réitère l’appel à la retenue maintes fois adressé aux mouvements signataires de l’Apr et à tous les protagonistes de la crise du Septentrion», peut-on lire dans ce document en date du 8 juin 2023.

«Le Parena exhorte les dirigeants des mouvements et de la société civile du Nord à ne pas entraver la tenue du référendum du 18 juin. Un référendum constitutionnel est une élection nationale qui doit se dérouler sur toute l’étendue du territoire national. N’insultons pas l’avenir, ne compliquons davantage une situation déjà difficile !».

«Dans l’intérêt du pays, dans l’intérêt de la paix, laissez, s’il vous plaît, les opérations référendaires se dérouler dans les régions du Nord comme partout ailleurs au Mali. La non-tenue du référendum sur une partie du territoire national est grosse de significations et de conséquences pour la suite».

Réunion urgente du CSA

Le Parti de Tiébilé Dramé appelle à la tenue d’un CSA extraordinaire pour sortir de l’impasse. «Le Parena, soucieux de la stabilité du pays et de la préservation de son intégrité territoriale, est convaincu que les griefs relatifs aux lenteurs du processus de paix doivent être exposés au sein du mécanisme prévu à cet effet : le Comité de suivi de l’Accord (CSA). La tenue d’un CSA extraordinaire avec la participation de tous, notamment celle des ministres des pays membres de la médiation internationale doit être annoncée au plus vite pour sortir de l’impasse et relancer le processus de paix».

Le principe de la neutralité  de l’administration rappelé par Moussa Mara

Référendum du 18 juin : Evitons d’impliquer l’administration publique dans la campagne référendaire pour un camp ou un autre ! La présence des représentants de l’Etat dans les meetings de campagne, les appels des services publics pour la mobilisation de leur cadre ou encore des décisions de libération du personnel d’Etat pour assister à un évènement de soutien pour un camp, sont tout à fait contraires au principe de la dépolitisation et la neutralité de l’administration, pourtant sollicité par les Maliens lors des Assises nationales de la refondation et fortement recherché par les autorités de la transition.

Source : Le Challenger

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