C’en était de trop pour que les organismes maliens de défense des droits de l’homme rompent le silence. Et c’est ce qu’ils fini par faire à travers l’AMDH, qui vient de sortir de son silence par un communiqué en bonne et due forme sur les pratiques qui ont cours en pays soninké avec les tortures et autres formes de supplice qu’inflige tous des pseudo-maîtres à des descendants de chimériques esclaves. Un véritable ouf de soulagement car les pratique esclavagiste étaient jusqu’alors confrontées par une certaine impunité imputable à l’organe indifférence des acteurs susceptibles d’y mettre là holà. Faute de moyens dissuasifs, en effet, des pans entiers de certaines contrées sont bannis de la société et contraints à l’exil à défaut d’être séquestres par la punition corporelle ou la privation. Leur seul tort est de s’affirmer en refusant de se soumettre aux mêmes conditions de captivité que leurs grands-parents.
Le calvaire des riverains de l’accès au 3ème Pont
Beaucoup plus que les simples usagers, ce sont les riverains qui souffrent le martyre depuis que les autorités ont accordé un semblant d’intérêt à la minable voie d’accès au «1616» ou Pont de l’Amitié sino-malienne. Comme on le sait, en effet, le coup de force de Mars 2012 a infligé aux travaux d’élargissement de cet ouvrage un brusque coup d’arrêt et le chantier ne s’en est jamais relevé pendant le premier mandat d’IBK. Pour inverser la donne, des engins sont venus envahir les lieux et déversent quotidiennement du remblai sur les deux flancs de la route qui lie le Pont à la RN4. Nul ne saurait dire pour autant que le démarrage réel des fabuleux ouvrages connexes tant promis, et pour cause : le rythme des travaux respirent le chaud et le froid à la fois avec une vitesse enthousiaste, tantôt pessimiste. Mais le hic est que même s’il débouchait sur les résultats escomptés – c’est-à-dire un accès plus confortable au 3 ème Pont -, le chantier se sera déclenché sur fond d’atteintes graves au droit constitutionnel des riverains à un environnement sain. Lesquels sont condamnés à inhaler injustement une poussière très agressive que soulèvent à tout moment de la journée les gros-porteurs qui circulent sans discontinuer sur la voie. Les ouvriers du chantier n’ont cure également de la proximité d’êtres fragiles comme les enfants exposés dans chaque famille riveraine aux risques que recèle le voisinage d’un lœss rouge rarement arrosé. Et pour cause, la tendance sans doute est à économiser des misères en lésinant sur les fonds destinés au transport de l’eau.
La Rédaction
Source: Le Témoin