Au menu des discussions à l’occasion de la réunion en tête-à-tête entre les deux ministres et de la séance de travail élargie qui s’en est suivie, figurent notamment “le renforcement des relations de fraternité et de coopération qui unissent les deux pays ainsi que les perspectives d’imprimer une nouvelle dynamique à la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, dans le cadre des efforts en cours visant à favoriser une transition réussie en République du Mali”, lit-on dans le communiqué.
Dans cet esprit, il a été convenu de recommander “la poursuite des efforts conjoints pour densifier davantage le partenariat algéro-malien dans divers domaines et relancer les mécanismes de coopération bilatérale, y compris le Comité bilatéral stratégique dont la 18e session est prévue à Bamako, la Grande commission mixte ainsi que le Comité bilatéral frontalier”, ajoute le texte.
S’agissant de la mise en œuvre de l’Accord d’Alger, les deux ministres se sont félicités des résultats “encourageants” de la deuxième réunion décisionnelle de haut niveau tenue à Bamako du 1er au 5 août concernant notamment la question cruciale du désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) et certains aspects des réformes politiques et institutionnelles.
Ils ont “particulièrement souligné la nécessité de préserver et de soutenir cette dynamique positive de paix et de réconciliation en vue de conforter le processus en cours de réformes et de retour à l’ordre constitutionnel et favoriser une paix durable dans le pays. A cet effet, les chefs de la diplomatie des deux pays ont arrêté les dates de la réunion du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord (CSA) devant intervenir prochainement à Bamako sous la présidence de l’Algérie”, a-t-on fait savoir.
“A cet égard, et au nom des plus hautes autorités maliennes, le ministre Diop a salué l’engagement personnel du président Abdelmadjid Tebboune en faveur de la paix et de la stabilité au Mali, en réitérant la reconnaissance de son pays pour la solidarité active manifestée en tout temps à son égard par l’Algérie”, selon le communiqué, tandis que M. Lamamra “a assuré son homologue malien que, compte tenu des responsabilités qu’elle assume à la tête de la Médiation internationale et du CSA, ainsi qu’en sa qualité de pays voisin, l’Algérie ne ménagera aucun effort pour soutenir les parties maliennes sur la voie de la paix et de la réconciliation dans un Mali uni, stable, démocratique et prospère”.
Enfin, les deux ministres ont abordé les développements sur la scène régionale à la lumière des défis imposés par la prolifération des menaces terroristes et de la criminalité transfrontalière dans les pays de la bande sahélo-saharienne.
M. Lamamra et Diop “se sont mis d’accord pour poursuivre et approfondir les consultations bilatérales et multilatérales avec les pays concernés en vue de favoriser des réponses communes reposant sur les mécanismes et outils pertinents de l’Union africaine” et “ont relevé le potentiel d’intégration dans la sous-région en vue d’optimiser l’action commune en matière de sécurité et de développement”, conclut le communiqué.
Source : Algérie presse service