L’Agence nationale sud-africaine du sang (SANBS) a tiré la sonnette d’alarme mardi. Le pays est menacé d’une pénurie de sang, suite aux manifestations dans les universités publiques.
Elle a affirmé n’avoir que deux jours de réserves, appelant les populations à se mobiliser pour donner du sang.
Dans la mesure où les collectes de sang dans les écoles et les universités représentent 40% des dons annuels, ces perturbations font que le sang commence à manquer dans la banque de la SANBS.
La SANBS doit recueillir environ 3.000 unités de sang par jour afin de répondre à la demande quotidienne.
Plusieurs grandes universités du pays restent fermées à cause d’une grève des étudiants, provoquée par une augmentation des frais de scolarités (8%).
Ils manifestent, parfois violemment, réclamant la gratuité de l’enseignement supérieur pour tous.
Le gouvernement de l’Afrique du Sud a ordonné, mardi, l’ouverture d’une enquête pour élucider la mort d’un ouvrier, employé de l’université de Witwatersrand, à Johannesburg.
Les autorités sud-africaines soupçonnent des étudiants de l’avoir tué.
Source: BBC Afrique