La ville sainte de Dily souffre de plus en plus le martyre d’être constamment étouffée par les hordes de djihadistes. Selon plusieurs sources concordantes, la cité de Cheick Modibo Kane Diallo reçoit fréquemment leurs visites qui écument les parages pour y répandre leurs doctrine et traditions confessionnelles, à coups d’envahissement des mosquées pour des pêches périodiques. La situation persiste depuis plus de trois années avec des pressions plus fortes sur la localité pendant les fêtes de Maouloud, à savoir : la célébration des dates de naissance et de baptême du prophète musulman. Et c’est depuis autant d’années que les habitants de la ville de Dily sont sevrées d’une tradition religieuse héritée des anciennes générations. En cause, le véto des djihadistes sur les festivités de Maouloud qu’ils jugent contraires aux préceptes de l’islam. Cette privation commence à faire jaser parce qu’elle bouscule à la fois une tradition religieuse et de portée sociale. À Dily comme dans nombre d’autres contrées du Mali, la fête de Maouloud est l’opportunité d’une convergence annuelle de ressortissants et d’étrangers pour communier.
Le Témoin