Plusieurs mois après sa disparition accidentelle, le patron historique de Wagner continue d’alimenter la polémique. Dans la foulée du deuil consommé par son héritier désigné ainsi que de la promesse de ce dernier de punir les assassins de son père, Vladimir Poutine en personne est sorti de sa réserve pour évoquer les conditions de la mort de Evguéni Prigogine.
Le président russe s’est notamment référé au contenu de l’enquête d’étape sur le crash et en a conclu une explosion à l’intérieur de l’avion que corrobore, selon lui, les fragments de grenade trouvés dans les corps de victimes. L’ami de l’illustre défunt ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il en a profité pour tenter de tuer une deuxième fois son partenaire wagnérien à qui reconnaissance nationale avait été précédemment décerné et dont la sépulture reçoit constamment la visite de sympathisants. C’est probablement pour émousser les ardeurs de ses fans qu’il a choisi de le démystifier en ne daignant pas faire l’économie de l’importante manne financière et des quantités de drogue que les perquisitions ont permis de dénicher dans les locaux de Wagner à Petersbourg. L’intrépide combattant, qui avait mérité tant d’honneurs pour ses exploits militaires en Ukraine, est ainsi réduit à un vulgaire personnage à titre posthume pour qu’il repose définitivement en paix sans déranger la quiétude de Poutine.
Rassemblées par la Rédaction
Le Témoin