Vivre sans un téléphone mobile ou refuser de s’embarrasser d’un téléphone mobile est inimaginable de nos jours. Depuis quelques années, le téléphone mobile « s’est imposé au plus grand nombre » comme le remarquait si bien le Sociologue, professeur à l’Université catholique d’Angers, Bertrand Bergier. Cependant, quelques uns font encore de la résistance.
Le téléphone mobile obstacle à la liberté humaine
Le téléphone portable tend de plus en plus à réduire la liberté et la quiétude de l’homme. Or, la plupart des hommes évoquent leur attachement à la liberté et à la tranquillité. Certains, pour ne pas se perdre et s’enchaîner dans les méandres de la société technicienne actuelle, ont décidé d’être des sans mobile.Dans le détail, pour le réfractaire, l’objet constitue avant tout un «fil à la patte». Parce que le mobile constitue une menace pour l’intimité, «traque le solitaire, brouille la définition des espaces entre-temps professionnels et domestiques, publics et privés, occupés et vacants», comme le dit Bertrand Bergier, environ 11% des hommes se gardent du téléphone mobile.
C’est le cas des retraités qui pensent qu’après les années professionnelles, le téléphone mobile devient envahissant, l’objet «place le détenteur sous contrôle, compromet ses velléités buissonnières, le somme de rendre des comptes sur son indisponibilité, porte atteinte à son droit à l’effacement, fût-il éphémère». Les lignes fixes, GPS, les ordinateurs facilitent certes l’acquisition d’informations nécessaires en tant moyens de communication fiables. Mais, on y met aussi du coût et beaucoup d’argent. S’informer et communiquer coûtent encore trop chers d’où garantir sa tranquillité et ses économies par l’abstinence totale.
Avec les sonneries stridentes, musiques agressives, appels intempestifs et les ondes qui constituent la nocivité de l’objet, il importe de faire du téléphone mobile et de tous ces appareils de communication des usages très limités.