Depuis la levée des sanctions le 3 juillet dernier qui était imposée par la CEDEAO depuis le 9 janvier 2022, les maliens ont soufflé une bougie de fête pensant que c’était la fin du calvaire. Ainsi plus les jours ne passent plus la souffrance agrandisse et les chefs de famille sont à bout de souffle. Si la fin d’un embargo signifiait la fin de la souffrance d’un peuple ceux du Mali à augmenter la peine de la population. Sans oublier la guerre russo-ukrainienne qui continue à causer des conséquences néfastes dans le monde entier y compris au Mali. Alors que faut-il faire pour maitriser cette crise ?
En effet, après tant de sacrifice le Mali n’a toujours pas trouvé une solution à cette cherté de la vie. Les prix de certains produits ont pris l’ascenseur du jour au lendemain sans explication rationnelle, une situation qui préoccupe la population. L’inflation des produits comme l’huile, la viande, le sucre, le lait, la farine, les carburants, ces derniers sont même en pénurie, à ces produits on pourra allègrement ajouter les condiments et certains produits manufacturés, qui ont rendu la vie insupportable. Même pendant l’embargo la population n’a pourtant pas senti le poids des denrées de première nécessité comme c’est le cas présentement. copier coller sur bamadanetEt cette situation n’épargne aucune couche sociale, qu’elle soit fonctionnaire, entrepreneur, commerçant tout le monde sent le poids de la vie chère. Par conséquent la recherche du pain quotidien devient un combat de titan. Tous les prix des denrées alimentaires ont grimpé y compris celui du lait caillé appelé Mali- Lait dont l’unité était à 150f. Elle est maintenant à 200f. Même si la crise est mondiale, celle du Mali est encore pire et elle augmentera à coup sûr le taux de chômage et de pauvreté.
Les ménagères ainsi que les chefs de famille sont dans une situation insupportable, inconfortable et insoutenable. Selon certaines femmes de ménage « le marché est très dur, les prix des condiments ne sont pas à la portée du citoyen lambda. Et généralement l’argent donné à cet effet, ne parvient plus à couvrir toutes les dépenses » témoignage une femme.
Ainsi les autorités de la transition doivent se plier à quatre pour trouver des solutions et épargner la population de certaines souffrances qui risquent de rendre la vie difficile, et entrainera à la torture à la fois physique et mentale si elle perdure. Donc pour maitriser cette cherté une seule solution est nécessaire, celle de limiter l’exportation de certains produits locaux afin de satisfaire la demande nationale. Et il est important de souligner que cette crise a suscité beaucoup de conséquences néfastes, dans la mesure où plus de la moitié de la population se trouvent dans une situation intenable car n’arrivant plus à s’acquitter de certaines obligations familiales dont le minimum vital qui est les 3 repas quotidiens.
En somme pour éviter une situation plus alarmante aux conséquences incommensurables, les autorités doivent parer au plus pressé pour chercher rapidement des solutions qui ne manqueront pas.
Oumou SISSOKO
Source: L’Alternance