En termes de rejet, des listes ont été invalidées à Goundam (parti Yéléma), Tombouctou (ADP-Maliba et AsmaCFP), Niono, Bandiagara, Kolokani, Niafunké (partis FARE an ka wuli et Asma-CFP) et Kidal (l’URD). Certaines de ces candidatures ont été invalidées pour non-paiement des frais de participation.
Alors que des recours d’invalidation de certaines candidatures ont eu des suites favorables, la Cour a déclaré irrecevable la requête de Me Mountaga Tall aux fins d’annuler le scrutin du 29 mars prochain. Cette décision se justifie, précise Manassa Danioko, présidente de la Cour, par le fait que son institution, conformément à l’article 163 de la loi électorale, « connait exclusivement de l’examen de la validité des listes et non de l’opportunité de la tenue de ladite élection ».
Elle estime que le parti CNID reconnait l’intérêt de ces élections en présentant des candidats dans 11 circonscriptions électorales. Lesquelles sont Koulikoro, Nara, Kolokani, Koutiala, Sikasso, Ténenkou, Ségou, Barouéli, les Communes II, V et VI du district de Bamako.
Les neuf Sages de la Cour Constitutionnelle rendront, en outre, le 29 février prochain, leur arrêt portant liste définitive des candidats aux législatives prochaines. En attendant, ils mettent en garde les candidats contre toutes activités de campagne avant sa date d’ouverture, fixée au 8 mars, à partir de minuit.
M.S.C
Source : l’Indépendant