Au regard des multiples missions indispensables que le peuple attend de la Transition, la Plateforme MALI DRON estime que le temps restant à la Transition ne pourrait pas suffire pour mener à bon port le bateau Mali. » D’où l’impérieuse nécessité d’ouvrir le débat sur la possibilité de la prorogation de la Transition « , a déclaré le Coordonnateur général du mouvement, N’Faly Samaké.
Les membres de la Plateforme MALI DRON, regroupant des jeunes d’horizons divers, se sont exprimés sur le sujet au cours d’un point de presse, tenu hier, lundi 5 juillet, à la Cité El Farako. Il y avait notamment le Coordonnateur général du mouvement, N’Faly Samaké, le président d’honneur, Cheick Abdoul Aziz Haidara et Makan Traoré, Jeune leader et membre de la plateforme.
Selon les conférenciers, le 18 août 2020, le monde entier a assisté à une rupture constitutionnelle qui a abouti à la mise en place d’une Transition devant » mener le pays à la stabilité dans une période de 18 mois dont plus de la moitié est déjà consommée sans résultat palpable « . C’est pourquoi, le Coordonnateur de la Plateforme, de soutenir que pour éviter une énième rupture constitutionnelle et rendre le processus démocratique irréversible dans notre pays, les organes de Transition se sont donnés de multiples missions.
Elle se rapportent au rétablissement et au renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, à l’instauration de la bonne gouvernance, à l’apaisement du front social en constante ébullition, à la conduite de réformes politiques, institutionnelles, à la réorganisation territoriale avec une nouvelle carte administrative adaptée au contexte actuel.
S’y ajoutent l’organisation des élections générales, la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, la réduction du train de vie de l’État…etc.
Au regard de l’immensité des missions et de leur importance pour la vie de la nation, la plateforme MALI DRON estime que le temps restant à la Transition ne pourrait suffire pour mener à bon port le bateau Mali. » D’où l’impérieuse nécessité d’ouvrir le débat sur la possibilité de la prolongation de la durée de la Transition afin de mener à bien toutes ses missions indispensables et remettre sur pied notre pays qui est à genou depuis 2012 « , a-t-il martelé.
Et d’ajouter : » Loin de nous la volonté d’ignorer ou de minimiser les injonctions de nos partenaires de la communauté internationale, notamment de la CEDEAO, mais nous devons nous efforcer de réaliser l’union sacrée autour de notre pays « . Cela, selon le mouvement, afin d’adopter une position et un langage communs pour parvenir à faire fléchir nos partenaires dans l’intérêt de tous et de chacun.
» La durée de la Transition ne doit pas être notre seule préoccupation, mais aussi le résultat qu’elle pourra engendrer « , a conclu N’Faly Samaké.
D.S
Source: l’Indépendant