L’année 2025 commence sous de grands défis pour le Mali. Alors que la guerre contre le terrorisme continue de ravager nos régions, l’occasion s’est présentée, ce 6 février, de souligner l’engagement inébranlable de nos Forces Armées de Défense et de Sécurité (FAMa). La cérémonie de présentation des vœux au Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef suprême des armées, s’est tenue au palais de Koulouba, sous un climat empreint de solidarité et de détermination. Un moment de communion entre les militaires et leurs autorités, mais aussi un instant de bilan et de projection pour les mois à venir.

Bamada.net-L’armée malienne se trouve en première ligne face à des ennemis insidieux et redoutables. Mais ce n’est pas seulement la bravoure de nos soldats qui doit être saluée ; c’est aussi la cohésion interne qui les distingue dans cette lutte sans fin. Le Général GOÏTA, dans son allocution, a mis l’accent sur ce qui fait la force d’une armée : l’unité. L’unité des hommes, mais aussi l’unité de l’action. À l’intérieur des rangs, comme dans la chaîne de commandement, la cohésion est primordiale pour garantir le succès. Si la guerre se joue aussi sur le terrain de la stratégie, c’est avant tout dans la manière dont nos militaires se serrent les coudes qu’ils puiseront leur force pour gagner.

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Le message du Président de la Transition va au-delà des félicitations. Il est un appel à une transformation continue, une adaptation aux réalités d’un monde en constante évolution. Car si l’ennemi s’adapte aux nouvelles technologies, si les fronts se déplacent et les tactiques se diversifient, l’armée malienne doit pouvoir répondre avec la même flexibilité. Le renforcement des capacités opérationnelles est donc au cœur des priorités. La réorganisation des structures, l’amélioration des conditions de vie des soldats, et la modernisation de l’équipement sont des leviers sur lesquels l’armée s’appuie pour se préparer aux batailles futures.

Mais, plus qu’un simple renforcement de l’armement, c’est une véritable révolution en cours, celle de l’adaptation stratégique. L’année 2025 sera celle de la consolidation des acquis, mais aussi de l’approfondissement de la coopération régionale. La Confédération des États du Sahel, regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, doit se renforcer pour faire face ensemble à l’ennemi. Le message du Président GOÏTA à ses frères d’armes du Burkina Faso et du Niger est clair : l’unité régionale n’est pas une option, c’est une nécessité pour triompher des forces obscures qui veulent déstabiliser la région.

Ce discours, empreint de gravité, a aussi été un hommage aux martyrs, aux soldats tombés pour la patrie. Mais ces mots doivent aussi se traduire en actions concrètes. La solidarité de l’État ne doit pas se contenter de paroles ; elle doit se matérialiser par des gestes réels envers les blessés, les otages et les familles endeuillées. Cette unité nationale, qui se renforce à travers les sacrifices du peuple malien, est la clef de la victoire.

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Alors que 2025 s’annonce, nous devons être conscients de l’ampleur de la tâche qui attend nos forces armées. Mais plus encore, nous devons être unis dans notre soutien. L’armée ne combat pas seule. Elle est le reflet de tout un peuple qui se bat pour son avenir, sa sécurité, et sa souveraineté. Le sacrifice et la détermination de nos militaires doivent être accompagnés de la même volonté de fer chez chaque citoyen. Si le Mali veut sortir de cette tempête sécuritaire, ce ne sera pas seulement grâce à la force militaire, mais grâce à l’unité nationale, à la cohésion sociale, et à la solidarité de toute une nation.

2025 sera une année décisive. Mais elle ne sera décisive que si chacun de nous prend sa part de responsabilité. Que ce soit sur le terrain de la défense, du développement ou de la diplomatie, nous devons tous œuvrer pour un Mali plus fort. Et pour cela, l’unité reste notre arme la plus précieuse.

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Fatoumata Bintou Y

Source: Bamada.net