Les initiateurs de ce forum expliquent que l’objectif de cette rencontre est d’approfondir le débat sur le « développement local, la sécurité et la paix ». Pour Abdoullah Coulibaly président de la fondation Forum de Bamako, il permet également de fournir des données et de tirer des leçons. Il précise que leur rôle est de faire des propositions et de les soumettre aux autorités. « Nous ne sommes qu’une force de proposition. Nous n’avons pas les moyens d’aller dire on va construire. On réfléchit, on met à la disposition des autorités. A eux maintenant de les mettre en œuvre. On ne peut pas les imposer de mettre en œuvre nos recommandations », affirme Abdoullah Coulibaly.
Utiliser à bon escient les conclusions
Les participants sont venus de l’intérieur comme de l’extérieur. Ils souhaitent que les conclusions issues de ce forum, ne restent pas dans les tiroirs.
« Les présentations auxquelles on a assisté déjà, nous ont donné un avant goût », dixit un participant. Alors que cette autre participante, auteure et écrivaine confie qu’elle « aimerait écrire un article sur la paix et la sécurité en Afrique et au Mali à l’issue de cette rencontre », « Sans le développement, il n’y a pas de paix. Sans la paix, il n’y a pas de développement. Donc nous qui avons perdu beaucoup de temps dans », estime un autre participant. « Nous qui avons perdu beaucoup de temps dans les armes, nous avons compris qu’il faut investir, il faut développer, il faut revenir à la paix », poursuit un autre participant.
Selon les organisateurs, en 23 ans, le forum de Bamako a réuni plus de 25 mille participants.
Studio Tamani –