C’en n’est fait. Au bout d’une longue violation de la Charte de la Transition, les autorités viennent de consentir à se soumettre à la légalité en entamant le processus d’élargissement de l’organe législatif de transition. Il est question notamment de porter le nombre de ses membres à 147, soit un rajout d’environ 26 nouveaux sièges dont la répartition vient d’être annoncée par la présidence de la Transition.
Dans le partage d’autant attendu que les sièges sont l’objet d’âpre convoitise, la classe politique dispose en tout et pour tout de six sièges dont la moitié revient au M5-RFP et l’autre moitié a la frange majoritaire de la classe politique. Mais, qu’il s’agisse du M5 déjà agité par des dissensions internes ou des autres regroupements, leurs composantes respectives auront maille à partir devant la difficulté de dégager des clés d’attribution acceptables de tous. De quoi diviser davantage une classe politique dont les différentes ne comprennent pas encore que les régimes exceptionnels se nourrissent de leurs clivages pour demeurer.
Source: Le Témoin