Au sein de notre armée, certains comportements et certaines rivalités ne sont pas de nature à créer une vraie unité et une réelle efficacité dans les stratégies et les actions de la grande muette.
Selon nos informations, hier 31 Mars 2019, le poste d’Ambassadeur du Mali au Japon aurait été proposé au général Ibrahima Dahirou Dembélé par le cabinet présidentiel. Au niveau de la nouvelle hiérarchie militaire, le malaise est visible et les nouveaux responsables, récemment promus, certifient nos sources, auraient sollicité du pouvoir le remplacement du général Dahirou Dembélé de ses fonctions.
Les raisons qui nous sont confiées, d’après nos recoupements au haut sommet, les nouveaux promus, principalement le Chef d’Etat Major Général des Armées (CEMGA) celui de l’Armée de Terre (CMAT) et le Chef d’état Major Adjoint des Armées (CMAA) semblent avoir une vision commune.
Leur collaboration avec le général Dahirou Dembélé paraîtrait difficile de part son appartenance à l’ex junte, portée par Amadou Haya Sanogo et aussi à la première promotion du prytanée à l’Ecole Militaire Inter Armes( EMIA).
Une autre source nous révèle surtout que cette position de la hiérarchie serait due à sa proximité avec le général M’Bemba Moussa Keita, démis récemment de ses fonctions de CEMGA. Cela dérangerait fortement les nouveaux promus à la tête des Fama. Le général Dahirou renferme pourtant les compétences requises pour sérieusement aider à une progression et à une amélioration des forces de défense.
Dahirou Dembélé avait été au sommet de la hiérarchie militaire en 2012 lors de la transition dirigée par le Pr Dioncounda Traoré.
En temps de guerre, les tiraillements et les postures de soupçons ne devraient nullement prendre le pas sur la mission régalienne de l’armée.
Qu’en serait-il des officiers déserteurs qui ont été dernièrement réintégrés?
Figaro Mali