Suite à la controverse créée par le nouveau coup de force de la junte putschiste malienne, la présence militaire française est revenue au cœur de la polémique, avec des interrogations qui fusent de partout sur son efficacité ainsi que sur nombre d’autres équivoques. La persistance des assauts meurtriers asymétriques est passée par-là, ouvrant la brèche aux tendances hostiles à la France.
En soutien à leur hostilité, celles-ci mettent en avant notamment les proportions de pertes infligées aux forces armées nationales, un phénomène que le Mali partage pourtant avec tous les autres pays du Sahel concernés par les interventions antiterroristes françaises.
Ces pays ne partagent pas avec le nôtre, en revanche, d’autres traits distinctifs qui font le lit du sentiment anti-français en plein essor actuellement, à savoir : l’intérêt croissant des forces de défense pour le pouvoir politique. Comme qui dirait que la singularité du Mali réside dans le parti le putsch et la caporalisation de l’Etat tirent du sentiment anti-français en tant que principale sève nourricière.
Rassemblées par la Rédaction
Source : Le Témoin