Quels sont le bilan et le sens de l’engagement militaire français au Sahel ? Chercheur, familier de l’Afrique de l’Ouest, Marc-Antoine Pérouse de Montclos verse au débat un point de vue tranché dans « Une guerre perdue – La France au Sahel » (JC Lattes).
Tout était écrit en 2013, dites-vous, en renvoyant à vos tribunes de l’époque dans les médias, où vous prédisiez « l’ensablement »…
Précisons en préambule que je ne suis pas idéologiquement hostile au principe d’intervention militaire de la France en Afrique. Pour moi, les opérations Artémis en République démocratique du Congo en 2003 ou Sangaris en Centrafrique en 2014-2016 présentent, par exemple, un bilan globalement positif. La différence est qu’elles furent limitées dans le temps n’eurent pas pour objectif de reconstruire des États.
Le Télégramme