La décision de la Fédération internationale de football est tombée cette semaine. D’après plusieurs médias sportifs africains et non africains, le Mali est suspendu par la FIFA de toute compétition internationale.
A la question de savoir ce qui à est l’origine de cette suspension, la presse malienne explique que le Mali a été suspendu par la FIFA en raison d’ingérence politique de la part des autorités du pays. Suite aux problèmes que connait la Fédération malienne de football (Femafoot), le ministre des Sports avait décidé d’intervenir en annonçant la dissolution de l’instance fédérale. Ce que la FIFA n’a pas apprécié.
Depuis quelques jours, les bureaux de la Fédération malienne de football sont scellés. A en croire certaines informations, c’est la police qui est venue expulser les employés des locaux de la FEMAFOOT, après l’annonce de sa dissolution par le ministre des Sports. Une dissolution allant à l’encontre des règles de la Fifa. L’instance dirigeante du football mondial estime qu’il s’agit d’une ingérence politique.
Dès à présent, la nation malienne est exclue de toutes les compétitions internationales. Mais pour certains dirigeants du football malien, comme Ahmadou Nimaga, président de l’AS Bamako, club de première division, cette mesure de la FIFA fera plus de bien que de mal.
« Au départ c’était une guerre interne, explique-t-il. Et puis cela s’est étendu au fil du temps et ce qui nous amène aujourd’hui à trois ans et demi de conflit. Nous, les acteurs du football, nous souffrons de cette situation. Réellement ça ne nous fait pas plaisir que l’Etat s’immisce dans le football mais c’était nécessaire et vraiment salutaire pour nous qu’une décision soit vraiment prise. Qu’on remette tout à plat afin que nous puissions repartir sur des bases réelles», s’est-il éxprimé.
Le gouvernement malien connait bien cette guerre interne qui oppose les dirigeants du football Malien. L’on assiste à des accusations de détournement de fonds. Le ministre des sports, en annonçant la dissolution du bureau, avait pris la pleine mesure de sa décision, mais son objectif était de faire avancer les choses coûte que coûte.