Depuis la proclamation des résultats définitifs du deuxième tour des élections législatives, une frange importante de la population malienne est non seulement remontée contre l’Assemblée Nationale, mais aussi la Cour Constitutionnelle. Sur ces deux (02) points, l’ancien Premier ministre, non moins président du parti YELEMA (Le Changement), l’honorable Moussa Mara a réagi hier mercredi 17 juin 2020 par rapport aux deux sorties successives du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.
Faut-il le rappeler, si le Président IBK a rencontré l’ancien président du Haut Conseil Islamique du Mali, l’imam Mahmoud Dicko et le président du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR), Dr Choguel Kokalla Maïga, au nom du Mouvement du 5 Juin- Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), le samedi 13 Juin 2020, le dimanche 14 Juin 2020, il s’est adressé à la Nation. Et pas plus tard que le mardi 16 Juin 2020, le Chef de l’Etat s’est adressé aux membres du cadre d’actions, de médiation et de veille des confessions religieuses et des organisations de la société civile, le mardi 16 juin 2020, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). A cette occasion, il a donné de bonnes nouvelles sur l’application de l’Article 39 de la loi N°2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale ; et les efforts en cours pour la libération du président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), non moins chef de file de l’opposition républicaine et démocratique, l’honorable Soumaïla Cissé.
Malheureusement le Président de la République n’a pas répondu aux attentes des uns et des autres concernant la dissolution de l’Assemblée Nationale et de la Cour Constitutionnelle au cœur des contestations nées des dernières élections législatives. « Mon projet n’a jamais été d’exclure qui que ce soit. Mon projet, c’est le Mali. Cela n’a pas changé. Mon cap reste celui d’un Mali stable et émergent. Nous avons de grands défis à relever. Ceci ne devrait pas laisser de la place à la division. Le Mali est éternel et doit demeurer », a précisé le Chef de l’Etat. L’ancien Premier ministre, non moins président du parti Yèlèma (le changement), l’honorable Moussa Mara qui n’a pas « sa langue dans sa poche » quand il s’agit du Mali a réagi par rapport aux deux soties du Président de la République. Il faut préciser que (…)
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Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON