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La Côte d’Ivoire déterminée face au terrorisme, assure Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé mercredi que l’attaque djihadiste qui a fait 19 morts dimanche à Grand-Bassam, près d’Abidjan, n’arrêterait pas la marche de la Côte d’Ivoire vers le renouveau après des années de troubles politiques.

president ivoirien Alassane Ouattara attaque grand bassam

Le bilan de l’attaque, revendiquée par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), s’est alourdi à 19 morts, le corps d’un jeune homme ayant été retrouvé mercredi sur la plage. Les victimes sont onze Ivoiriens, dont trois membres des forces de sécurité, quatre Français, un Nigérian, une Allemande, une Macédonienne et un Libanais. Vingt-quatre personnes blessées pendant l’attaque étaient toujours hospitalisées mercredi, a précisé le porte-parole du gouvernement. Trois assaillants ont été tués par les forces de sécurité. “Le terrorisme n’empêchera pas la marche de la Côte d’Ivoire vers l’émergence”, a assuré Alassane Ouattara après avoir déposé une gerbe de fleurs sur la plage devant l’hôtel “Etoile du Sud”, notamment visé par les djihadistes dans cette station balnéaire située à une quarantaine de kilomètres à l’est d’Abidjan. “Nous ne nous laisserons pas intimider, décourager par les terroristes”, a ajouté le chef de l’Etat avant de présider un Conseil des ministres à Grand-Bassam. “C’est une épreuve pour la Côte d’Ivoire mais c’est également le moment de montrer notre union, notre force.” “C’est ce que nous démontrons aujourd’hui en venant tenir le Conseil de ministres à Bassam”, a-t-il souligné, “en mémoire des victimes mais également pour démontrer que la Côte d’Ivoire continue sa marche”. “La Côte d’Ivoire ne se laissera pas intimider par les terroristes ou le terrorisme. Notre marche vers l’émergence est irréversible”, a poursuivi Alassane Ouattara. Dans un communiqué diffusé lundi soir, Aqmi a affirmé que l’attaque menée à Grand-Bassam était une opération de représailles contre le dispositif militaire français Barkhane au Sahel. “Nous lançons un nouvel appel au retrait de tous les pays impliqués dans l’invasion française au Mali”, a ajouté le groupe. La France a lancé l’opération Serval en janvier 2013 pour repousser les groupes djihadistes du nord du Mali qui progressaient vers Bamako, avant de la remplacer en 2014 par l’opération Barkhane, un dispositif qui vise les djihadistes dans l’ensemble de la région du Sahel. (Loucoumane Coulibaly, Guy Kerivel pour le service français)

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