Suite à une conférence extraordinaire de ses présidents, le vendredi 14 mars 2019, la COFOP constate avec consternation les violations systématiques des libertés fondamentales et constitutionnelles, la détérioration continue du climat social, les répressions policières et barbares des manifestations pratiques partout dans notre pays. Elle déplore également les graves dérives et les arrestations arbitraires des citoyens et les condamne systématiquement tout en tenant le Président de la République et son gouvernement pour responsables de l’aggravation de la crise politique, sociale, sécuritaire et économique du pays.
Pour la COFOP le pseudo-dialogue politique entamé récemment par le Président de la République n’est qu’un jeu dilatoire. La COFOP se reverse le droit de ne participer à aucun dialogue, lequel selon elle, ne serait franc, encore moins sincère. Elle demande la libération immédiate et sans condition des détenus politiques, à savoir l’un des leurs et compagnons. Elle exige la démission immédiate du Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga.
Le Challenger