Le chef de l’Etat Pierre Nkurunziza est autorisé à se présenter pour un troisième mandat.
La Cour constitutionnelle du Burundi a validé ce mardi 5 mai la candidature controversée du chef de l’Etat Pierre Nkurunziza à un troisième mandat présidentiel.
«La Cour dit de droit que le renouvellement une seule et dernière fois de l’actuel mandat présidentiel au suffrage universel direct pour cinq ans n’est pas contraire à la Constitution du Burundi», dit l’arrêt signé par six juges sur sept, dont l’AFP a obtenu une copie. Le vice-président de la Cour a refusé de signer et fui le pays, dénonçant des «pressions» sur la Cour pour qu’elle valide la candidature.
Le gouvernement lâche du lest
Le premier vice-président burundais a lui indiqué que le gouvernement est prêt à libérer les manifestants arrêtés et rouvrir les radios fermées depuis le début de la contestation si les manifestations cessent.
«Pour créer un climat d’apaisement, le gouvernement est disposé à relâcher les jeunes gens qui ont été arrêtés», a déclaré Prosper Bazombanza. Il a proposé aussi de suspendre «les mandats d’arrêt» contre des figures de la société civile.
Source: (ats/Newsnet)