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Koulouba: CINQ AMBASSADEURS PRESENTENT LEURS LETTRES DE CREANCE

Le ballet diplomatique a commencé, hier à 16 h, au palais de Koulouba.

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Les ambassadeurs de la Grande Bretagne, de la Tunisie, de l’Arabie saoudite, de la Belgique et du Soudan ont, successivement, présenté leurs lettres de créance au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, lors d’une cérémonie solennelle.

La première personnalité à être reçue par le chef de l’Etat est le nouvel ambassadeur de la Grande Bretagne dans notre pays, Madame Alice Walpole. Diplomate de haut rang, elle poursuivra les efforts d’intensification du partenariat entre Bamako et Londres. Sa carrière diplomatique débuta en 1985. Elle a servi dans différents services diplomatiques, notamment à l’Union européenne et aux États Unis. La volonté politique des dirigeants britannique et malien aidant, la coopération prend de plus en plus du volume à travers la mise en œuvre de projets britanniques dans le Sahel. Ces projets ont trait à l’assistance humanitaire, l’aide aux agriculteurs face au changement climatique et à la sécurité.

L’ambassadeur Khemais Mestiri représente désormais la République tunisienne dans notre pays. Comme son homologue de la Grande Bretagne, il a présenté sa lettre de créance au chef de l’Etat qui lui a accordé un entretien, en marge de la cérémonie. Élevé au grade de ministre plénipotentiaire de son pays, l’ambassadeur Mestiri a intégré le corps diplomatique depuis 1995 et a gravi tous les échelons. Né en décembre 1967, il a participé à des rencontres de haut niveau, représentant valablement son pays. Sur le plan de la coopération, la Tunisie compte parmi les amis de notre pays. Elle a développé au fil du temps une diplomatie de solidarité en participant notamment au Mois de la solidarité. Dans le domaine sanitaire et universitaire et les BTP, les rapports entre les deux Etats sont bien développés.

Le troisième ambassadeur est celui du Royaume d’Arabie saoudite, en la personne de Massoud bin Ali Alharthi. Celui-ci est un diplomate de carrière. L’Arabie saoudite soutient notre pays à travers le Fonds saoudien qui octroie des prêts, subventions et dons. Depuis 1960, trois accords de coopération ont été signés entre les parties, embrassant les domaines culturel, commercial ainsi que la création d’un Centre d’études et de recherche islamique arabe. D’autres accords sont en cours de traitement dans les domaines des mines, de l’emploi, de l’agriculture…

A la suite du diplomate saoudien, ce fut le tour de l’ambassadeur belge, Lieven De La Marche, avec résidence à Ouagadougou, de présenter sa lettre de créance au président Keïta. Le diplomate belge est lui aussi connu du monde de la diplomatie. Né en 1961, c’est un ingénieur agronome avant tout. C’est en 2012 qu’il débuta une carrière diplomatique auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris. Le nouvel ambassadeur est en terrain connu. Il fut chef du projet Action micro barrage à Konodougou, au Burkina Faso, de novembre 1985 à mars 1989, puis de juillet 2002 à juillet 2005. Il a aussi travaillé chez nous, au Mali, en qualité de chef du bureau de la coopération belge au développement. La Belgique et le Mali développent un partenariat fécond depuis plusieurs décennies. Bruxelles finance des projets de développement mettant l’accent sur une approche fondée sur les droits humains et la croissance économique durable. En avril dernier, ce pays mettait à la disposition du Mali une enveloppe de plus de 20 milliards de Fcfa pour soutenir des projets de développement sur une durée de 4 ans. La Belgique est également engagée dans les efforts de stabilité de notre pays.

Le dernier ambassadeur à se présenter devant Ibrahim Boubacar Keïta vient du Soudan, avec résidence à Nouakchott. L’ambassadeur Bilal Sidig, né en 1963, était récemment le chef de la mission de l’Ambassade de son pays à Nouakchott. De 1988 à nos jours, il a occupé différents postes diplomatiques au compte du Soudan. Même si les relations économiques et stratégiques entre nos deux Etats n’ont pas encore atteint leur vitesse de croisière, elles demeurent néanmoins prometteuses avec les bonnes résolutions affichées par les dirigeants africains à donner un coup d’accélérateur à la coopération sud-sud.

A. M. CISSE

 

Source: essor

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