Des clarifications doivent être apportées à ce sujet car dans pareils cas, les députés sont impliqués en amont et en aval. Si Moussa Mara n’a pas pris le soin de les informer de sa visite, c’est autre chose.
Mais c’était intéressant de les voir aux côtés du Premier ministre en visite à Kidal. Pour sûr, on voit mal ces députés essuyer des tirs de leurs combattants car ils sont tous des responsables des mouvements touarègues qui viennent de démontrer que personne ne peut leur faire confiance. Il se trouve justement qu’aucun des députés de Kidal ne se trouvait sur le terrain. Ils étaient à Bamako. Est-ce parce qu’ils étaient au courant que quelque chose se
préparait ? Dans cette affaire, il y a beaucoup de non-dits et l’absence des députés de Kidal sur le terrain en fait partie. En plus, ces parlementaires gardent un silence assourdissant depuis le déclenchement des hostilités entre les groupes armés et l’armée nationale.