IL ya un amalgame qu’il nous faut éviter. Le problème du Mali aujourd’hui ce n’est pas le Nord mais bien Kidal. Or, certains veulent nous endormir en mettant le tout dans un sac. Kidal est bel et bien une particularité, une spécifité, voire une énigme, un véritable dédale où l’on se perd.
Tout porte à croire que la situation de Kidal échappe à nos autorités qui elles mêmes sont malmenées. IL ne faut pas leur en vouloir car, assaillies par toutes sortes de pressions : CEDEAO, ONU et la France. Kidal jusqu’à preuve de contraire, c’est le Mali trahi. Cette trahison ou tout au moins ce complot a commencé depuis le jour où la France a faussé compagnie aux militaires Maliens pour aller à Kidal. Les tchadiens qui ont été appelés a Kidal savaient-ils ce qui s’y tramait ? Certainement pas. IL n’échappe à personne qu’il a fallu que la France soit à Kidal pour que le MNLA inexistant renaisse de ses cendres, que ses combattants désorganisés y reviennent installer leur bivouac .C’était ou du moins un coup monté. Et pourtant les Maliens les plus avisés savaient que quelque chose sonnait mal. Quel affront jetée à notre face lorsque les autorités Azawadiennes ont dit haut et fort qu’elles ne voulaient pas de troupes Maliennes à Kidal surtout pas ceux de Gamou. La France a tout fait pour barrer la route à nos militaires souvent même par des menaces à peine volées. Difficile de croire que ceux-là que nous avons applaudis, ceux- là dont nous avons salué le Président, ceux-là qui sont venus nous aider nous déçoivent pour servir nos ennemis. Kidal jusqu’à preuve de contraire risque de nous échapper si l’on ne prend pas garde. Ce n’est ni la présence du gouverneur, ni la présence de quelques poignés de Militaires encore moins la présence de quelques forces de sécurité coincés dans leur camp qui convaincra que le Mali est à Kidal. C’est là du bluff. Comme dit précédemment, c’est là un dédale où même nos autorités ne semblent pas maîtriser la réalité des faits. Toutes les réponses aux différentes questions des Maliens sont restées vagues et cela de la transition menée par le professeur Dioncounda Traoré jusqu’à l’actuel gouvernement de Ibrahim Boubacar Keita. Que ce soit le Président Français Hollande ou son ministre Jean Yves Le Drian répondant aux attentes des Maliens,, tous ont divagué et divaguent encore en disant le Mali est à Kidal. Faut-il croire aux négociations actuelles imposées. Puisque la négociation est là, voyons ce que ça va donner sachant que dans toute négociation, on renonce à quelque chose. Et le Mali, nous allons renoncer à quoi ? Qu’allons-nous gagner ? Tout sauf la partition du pays ou l’autonomie dixit IBK.
C’est dommage parce que les autres ont fait le boulot à notre place et ruminent toujours que sans eux le Mali ne serait pas là où il est aujourd’hui. Cruelle vérité mais est-ce la raison, pour nous subjuguer.
Faisons attention sinon Kidal risque de nous échapper. IL y a bien lieu d’aider IBK qui est lui, entre le marteau et l’enclume.
Alphonse
Source: Ségou Tuyè