Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Kidal : Mahmoud Dicko, libre, “s’appête” à rejoindre le reste de la délégation ministérielle à Gao

La situation sociale s’est était quelque peu normalisé ce matin à Kidal, où le premier ministre a passé la nuit, avant de se tendre à nouveau. C’est au Camp I, base de l’armée malienne, qu’il aurait veillé, « avec toute sa délégation », nous apprend une source sécuritaire, en observant la situation militaire.

 MAHAMOUD DICKO HAUT CONSEIL ISLAMIQUE HCI musulman

Dans la perspective de sa visite, une manifestation à la solde du mnla, organisée le 16 mai 2014, a dégénéré le lendemain en affrontement militaire qui a fait plusieurs morts dont un au sein des forces régulières. Laissé de cette insécurité permanente, des manifestants favorables à la République ont également fait entendre leur voix dans la nuit du 17 au 18 mai.

C’est dans la nuit dernière, vers 2 heures du matin que la situation se serait normalisée. « Il n’y a pas eu d’affrontement depuis ce matin. Le premier ministre et toute sa délégation ont passé la nuit chez nous au camp I », nous rapporte une source sécuritaire. C’est au matin de bonheur que l’armée malienne a escorté le chef du gouvernement au Camp II, où se trouve la Minusma et des forces Serval. De là, il a pris son envol pour Gao où il se trouve présentement. « Nous venons darriver a Gao en provenance de Kidal. Tout va bien et que Dieu benisse le Grand MALIBA », a confirmé l’intéressé sur son compte Twitter.

Selon des souces digne de foi, l’armée malienne a récupéré le gouvernorat où l’essentiel des combats d’hier se sont déroulés. Mais le sous-préfet de la ville et le président du haut conseil islamique, Mahamoud Dicko serait en otage. En dépit de ceci, des agences internationales révèlent qu’une “trentaine de fonctionnaires” ont été faits otages par le mnla.

Contacté par nos soins à 11H32, le président du Haut conseil islamique a affirmé, depuis Kidal, qu’il “s’apprête à embaquer dans un hélicoptère pour Gao” en compagnie d’un “groupe d’autres personnes,” sans plus de précision. Si le chef de l’institution religieuse est libre de ses mouvements, on ignore si c’est le cas pour tous les otages.

Par ailleurs, des renforts de l’armée sont arrivés à Kidal, où les armes ont, à nouveau, commencé à crépiter.

Seydou Coulibaly

SourceAfribone

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance