Le 28 février dernier, les 3 commissaires de la Commission d’enquête internationale (CEI) nommés par le secrétaire général de l’ONU en janvier 2018, conformément à l’Article 46 de l’APR au Mali issu du processus d’Alger, se sont rendus à Kidal.
La délégation était conduite par la présidente de la commission, Lena Sundh (Suède) en compagnie des membres de son staff technique permanent à Bamako, Vinod Boolell (Maurice) et Simon Munzu (Cameroun) et du chef du bureau nommé par le gouvernement du Mali, l’ancien ministre et diplomate, Boubacar Gaoussou Diarra, pour servir de point focal à la commission dans le cadre de ses enquêtes sur des personnes et/ou des institutions de l’Etat susceptibles d’avoir commis des crimes et violations graves de droits de l’Homme.
Fosses communes à Mondoro :
Place aux enquêtes
Depuis quelques jours, plusieurs sources font état de la découverte de fosses communes près de Mondoro, dans le cercle de Douentza. Au moins 24 corps auraient été exhumés de ces fosses. Les associations peuhls « Tabital et Kisal Pulaku» présentes dans la zone confirment l’information. Toutefois, les autorités locales disent ne pas être au courant de la présence de ces charniers. Cette découverte macabre a été fait,e le 24 février dernier, affirment plusieurs sources concordantes. Mais, difficile de vérifier l’information dans le village de Mondoro où le réseau téléphonique est coupé depuis quelques jours. Cependant, le chef de village de Boulkessy, localité située dans la même zone, confirme les faits. Aussi, les associations peulhs « Tabital et Kisal », confirment l’information. De son côté, l’Association malienne des droits de l’Homme affirme que des investigations sont en cours pour confirmer ou infirmer l’existence de ces nouvelles fosses communes. Si les faits se confirmaient, les autorités seront interpellées pour punir les auteurs de ces présumés crimes, affirment-t-elles.
Bourem :
Un entrepreneur meurt dans une attaque
Un entrepreneur de Gao, de retour de Témera a été tué dans une attaque à Kourmina à 30km de Bourem. La victime a été d’abord dépossédée de tous ses biens, avant d’être battus par ses ravisseurs. Admis au CSREF de Bourem, elle succomba à ses blessures quelques heures plus tard. Le véhicule transportant le corps vers Gao a été aussi attaqué par des hommes armés.
Ansongo :
4 millions de franc CFA décaissé pour…
4 millions de franc CFA, c’est le montant pour financer 32 projets dans les communes d’Ansongo. 32 groupements et associations agricoles pastorale et de pêche vont bénéficier de ces financements. Ces projets concernent les 7 communes du cercle excepté Talataye et Bara. C’est la deuxième phase de financement des projets. Elle entre dans le cadre de la résilience et la réinsertion socio-économique des jeunes. Ces financements proviennent de l’association développement durable de la région de Gao (DDRG).
Ansongo :
Réouverture du Cscom de Talataye
Le centre de santé communautaire de Talataye a été rouvert, le mardi dernier, après 7 ans de fermeture. Ce CSCOM a été endommagé en 2012 par des groupes djihadistes. Il n’avait plus été opérationnel depuis cette date, à cause de l’insécurité. Cette réouverture a été rendue possible grâce à l’ONG Médecins sans frontières. Selon le maire de la commune, la réouverture du centre de santé est un ouf de soulagement pour les populations. Il estime que les habitants de la commune de Talataye ont souffert de l’absence de structures sanitaires et étaient contraient d’aller se soigner à Ansongo ou Meneka à plus de 200 km.
Diré :
Baisse du prix l’échalote et l’oignon
Le prix du kg de l’échalote et l’oignon sont en baisse à Diré. Le kilogramme de l’échalote qui était vendu le mois dernier à 350 F CFA est actuellement cédé à 200 F CFA. Le kilogramme de l’oignon est à 450 F CFA. Alors que celui-ci était vendu à 200 F CFA. Selon les commerçants, cette baisse s’explique par les récoltes qui sont en cours. Le marché est bien approvisionné et les prix devraient continuer à baisser.
Koulikoro :
Pas de manifestation pour le 8 mars
Suite à l’attaque terroriste du 24 février 2019, la mairie de la commune urbaine de Koulikoro et la CAFO décident de surseoir à toutes manifestations le 8 mars journée de la femme. Selon le maire, il s’agit de rendre hommage aux victimes de cette attaque et montrer la solidarité aux partenaires européens qui étaient la première cible de cette attaque terroriste.
La Rédaction
Source: L’Aube