De violents combats ont opposé, jeudi 21 juillet à Kidal, le Gatia (Plateforme) et les mouvements de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), selon des sources concordantes.
Les affrontement éclatés vers 16h30 surviennent moins d’une semaine après la signature, à Niamey, d’un accord pour partager la gestion de la ville.
“C’est le chef d’Etat-major du Gatia qui quittait Tinzawaatane pour se rendre a Kidal aujourd’hui vers 17h. Arrivé à l’entrée de la ville, contrôlée éléments du HCUA (membre de la CMA, ndlr), le passage lui a ete refusé”, affirme un combattant du Gatia dans la région de Gao.
Du côté de la CMA, on indique que c’est plutôt le Gatia qui a ouvert le feu. Cependant, des responsables civils des deux parties se refusent de tout commentaire sur le bilan. “C’est la communauté touareg qui en sort perdante”.
De sources concordantes rapportent qu’il y a eu au moins trois victimes civiles. Dans un communiqué, la Minusma “déplore vivement que ces combats aient mis en danger la population civile”.
Au moment où nous mettons sous presse, “des tirs nourris” continuent de retentir dans plusieurs localités de la région. “Il semble même que les combats se sont délocalisés au nord-ouest de la ville de Kidal”, affirme un habitant. Selon lui, les populations sont encore “terrées” chez elles.
Pourtant, il y a moins d’une semaine les deux parties avaient signé un accord à Niamey. Pour partager la gestion la ville. Sur son compte twitter, un responsable du Gatia indique que “les médicaments prescrits” dans la capitale nigérienne étaient “empoisonnés”.
A noter que les deux parties se disputent, depuis plusieurs mois, la gestion de la ville de Kidal.