Le 16 janvier, Mme Gasarabwe s’est envolée pour Kidal où elle a rencontré la Coordination des femmes de Kidal en présence du chef de bureau de la MINUSMA pour la région, Christophe Sivillon. Environ 250 femmes ont pris part à la rencontre, une occasion pour elles d’exposer les difficultés auxquelles elles sont confrontées.
Les priorités soulevées par les femmes comprennent notamment la réhabilitation de la Maison des femmes de Kidal, le développement de formations qualifiantes, l’appui aux écoles de toutes les localités de la Région de Kidal, la priorisation des femmes dans les projets à impact rapide (QIPs), la prise en charge des orphelins, l’implication des femmes dans la paix et surtout, la résolution de la crise de l’eau. Comme le dit l’adage touarègue : « Aman Iman » (l’eau c’est la vie).
Après sa rencontre avec les femmes de Kidal, Mme Mbaranga a rencontré des représentants des ONG locales qui lui ont fait une présentation de la situation humanitaire dans la région. Les problèmes d’eau, d’éducation et de santé ont notamment été soulignés par les organisations non gouvernementales. La RSASG a assuré son appui aux ONG locales qui s’impliquent quotidiennement dans l’aide aux différentes communautés par le biais de leurs actions humanitaires.
La Coordonnatrice humanitaire a rappelé l’importance des projets à impact rapide (QIPs) dans le soutien des populations du nord et dans le cadre du processus de paix. « Les projets financés doivent répondre à des besoins sociaux urgents, impulser des dynamiques sociales, économiques ou culturelles de groupe, contribuer à développer des activités génératrices d’emplois, améliorer les conditions de vie des populations ciblées et présenter une forte dimension de socialisation des bénéficiaires», a-t-elle précisé.
source : Essor