«…Ceux qui nous agressent vivent de la guerre et de la violence…Cette guerre n’est pas semblable aux autres. Nos ennemis ont plus d’alliées que vous ne pouvez imaginer et croire. Ils sont soutenus. … Les ennemis de la nation ne connaissent que les armes. Ils ne réclament que par les armes. Mais ils doivent comprendre une chose. On sait où et comment une guerre débute mais on ne saura jamais où et comment elle peut finir. Mais je veux dire une chose : s’ils veulent comprendre qu’ils le comprennent. Le Mali ne sera pas divisé, aucune portion de notre territoire ne sera cédée. S’ils le veulent qu’ils viennent à la table de négociations… »
« J’aimerais aussi souligner une chose, ceux qui nous polluent l’air, c’est un groupuscule de parvenus, sans scrupule, sans foi ni loi …Ne cédez pas aux sirènes de la division et des conflits entre ethnies. sCar les ennemis jouent sur ce terrain. Ils véhiculent des contre-vérités. Ils nous rebattent les oreilles avec des affirmations selon lesquelles le Nord a été délaissé par les régimes successifs. Mais, il n’y a rien de plus faux !!! Le nord n’a jamais été délaissé. Beaucoup de ressources y ont été destinées. Si l’on révélait les fonds qui ont été débloqués pour le Nord, certaines régions se plaindraient à juste raison d’avoir été oubliées.
Mais ce qui se passe en réalité, c’est que ces voyous qui prétendent se battre pour le bien-être des populations du nord volent tous les projets et tout l’argent qui s’y dirigent. Même les ambulances sont volées par ces ennemis de la paix. Tu conduis un projet de forage de puits ? Ils volent les équipements. Tu veux construire un hôpital ? Ils volent les ciments…. De vous à moi, ces gens-là sont-ils de bonne foi ? Aiment-ils travailler ? Souhaitent-ils que l’Etat dirige des projets chez eux ?… »
Ousmane Tangara
Les Maliens ont vu leur président en train de ‘’fondre’’. Même ses proches peinaient à comprendre la dégradation de son état physique, ses sautes d’humeur, ses excès de colère, ses prostrations….Manifestement quelque chose clochait chez le charismatique général.
Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Le poids des multiples défis qui assaillent son pays? Non, car conformément à sa devise “faire la politique consiste à résoudre les problèmes des citoyens”. Et force est de reconnaître qu’il continuait, du mieux qu’il pouvait, de consolider les réalisations de son illustre prédécesseur.
La véritable raison du subit mal- être du premier des Maliens remonte au monstrueux baiser de Judas du successeur du “frère Jacques”, Nicolas, pour ne pas le nommer. Car ATT avait compris qu’il était en train de payer pour avoir osé lui dire non, au nom des intérêts du Mali et des Maliens. Et que “la France amie” était en train de défendre ceux de ses capitaines d’industrie, descendants de trafiquants négriers et de colons qui installent et débarquent les acteurs politiques et institutionnels, juste choisis pour ça.
Le challenger