L’ONG Human Rights Watch appelle le gouvernement kenyan à enquêter sur les crimes commis par ses forces de l’ordre durant la période électorale au Kenya.
Dans un rapport publié jeudi, l’Ong américaine de défense des droits de l’homme indique avoir mené des entretiens avec 65 femmes, trois mineures et trois hommes ayant subi des agressions sexuelles de diverses natures.
“Environ la moitié des femmes interrogées ont dit avoir été violées par des policiers ou des hommes en uniforme” précise Human Rights Watch.
La moitié des viols recensés dans ce rapport sont des viols collectifs, explique l’ONG.
L’Ong américaine souligne que les récentes élections kényanes ont été marquées par des violences, de graves violations des droits de l’homme, des “actes de torture et de violences physiques “.
Dans son rapport, l’ONG dénonce de manière plus générale le comportement de la police kényane durant la longue période électorale, notamment “l’usage excessif de la force contre des manifestants, les meurtres, les passages à tabac et les mutilations, ainsi que le pillage et la destruction de biens”.
HRW regrette par ailleurs l’impunité dont bénéficient les forces de police et le refus de nombreux agents d’enregistrer les plaintes contre leurs collègues et appelle le gouvernement à enquêter sérieusement, sur les crimes commis par ses forces de l’ordre.
BBC