Aujourd’hui, le corridor Bamako-Dakar est un maillon essentiel dans le ravitaillement de notre pays en produits de différentes natures. Cependant, l’état du pont de Kayes, où transitent les camions, devient un véritable casse-tête. Du coup, des mesures alternatives d’urgence s’imposent !
En effet, pour diminuer considérablement le trafic sur le pont, il a été interdit à tout camion dont le poids dépasse les 40 tonnes TTAC, de monter sur le pont. Ce qui pose un véritable problème de ravitaillement pour les opérateurs économiques.
Joint par nos soins, Boubacar Niang, président du Conseil malien des chargeurs de Kayes demande aux plus hautes autorités de prendre des mesures alternatives d’urgence notamment la construction d’un deuxième pont, mais dans l’immédiat, l’acquisition de bacs pour le transfert de cargaisons d’une rive à l’autre. Cela est plus que jamais nécessaire, a-t-il indiqué.
Selon Boubacar Niang, le problème du pont devient de plus en plus préoccupant. Assurant environ 65% du trafic des marchandises, sans compter les autres trafics, l’interruption du trafic au niveau du pont sera une mesure très difficile et lourde de conséquences.
Pire, à en croire M. Niang, le basculement du trafic sur le corridor sud posera d’autres problèmes, surtout en ce qui concerne l’état de la route et la vétusté du parc automobile. Un autre problème réside dans le fait que dans le parc de Mekolopa, les villages sont rares et il n’y a ques des animaux féroces. Aussi, la présence de la douane sénégalaise n’est pas aussi effective.
Pour trouver rapidement une solution au problème du pont, M. Niang propose l’acquisition immédiate de bacs pour soulager le pont et dans le futur, la construction d’un second pont.
A.T. Dansoko