Dans la région de Kayes, ce sont 4 667 candidats qui ont composé aux épreuves du baccalauréat dans 13 centres d’examen. Tout s’est bien déroulé même s’il a eu des couacs à Kéniéba avec l’arrestation d’une candidate et d’un enseignant pour fraude présumée.
Les épreuves écrites du baccalauréat malien session de juillet 2022 ont bien débuté ce lundi 16 juillet dans l’académie d’enseignement de Kayes.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo a procédé à l’ouverture de la première enveloppe au centre du Lycée Dougoukolo Konaré de Kayes, en présence des autorités régionales et scolaires.
Ils sont au total 4667 candidats repartis entre 13 centres dont un centre du bac technique. Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a demandé à tous les acteurs impliqués dans les examens de rester concentrés et de veiller au respect strict des textes qui régissent les examens.
« Ensemble, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour la bonne tenue des examens précédents CAP, DEF et BT. Nous osons croire que la même dynamique va continuer et que l’examen du bac se tiendra dans des conditions beaucoup plus meilleures », a indiqué le ministre.
KENIEBA
Un enseignant et une candidate placés sous mandat de dépôt
Par ailleurs à Kéniéba, un enseignant et une candidate ont été placés sous mandat de dépôt pour fraude. Face à cette situation, les enseignants ont refusé de continuer la surveillance demandant la libération de leur camarade.
L’académie d’enseignement rassure que toutes les dispositions sont prises pour remplacer les surveillants ayant abandonné le centre d’examen.
Selon notre source, un téléphone portable et du chanvre indien ont été saisis sur un autre candidat.
Ces incidents se sont déroulés lors de la première journée des épreuves.
Issa B. Bathily
Mali Tribune