C’est un sacrifice humain à la déesse des eaux Mami Water. Personne ne sait ce qui a bien pu se passer dans la tête de
cette jeune dame. Ses proches sont dépassés par ce geste cruel. Mêmes des psychologues expliquent difficilement cet acte ignoble. Face à l’avenir sombre qui se dessinait pour sa fille, elle a préféré l’offrir à Mami Watta, mère des eaux du culte africain vaudou.
Fabienne Kabou, une jeune mère de 37 ans (Sénégalaise) a noyé sa petite fille Adelaïde à Berck-sur-mer (France). Cet acte l’a conduite en prison. Les faits se sont produits en 2014.
Lors de sa garde à vue, la jeune femme a expliqué qu’elle était sous influence d’une force mysthique qui l’a poussée à offrir sa fille à la déesse des eaux, Mami Watta. « A un moment, je m’arrête. Elle a un petit sursaut comme si elle venait de se réveiller. Elle devait chercher mon sein. Je lui donne le sein. Je reste debout, je la serre contre moi et puis là, je ne sais pas, je dis non, non, non. J’arrête pas de dire non, je ne sais pas pourquoi. Je pleure, et c’est comme si je disais à quelqu’un je ne peux pas faire une chose comme ça, mais je le fais. C’est comme si il y avait un projecteur braqué sur moi qui me guidait parce qu’il y avait de l’obscurité », a-t-elle relaté. Et de continuer : « Je vois l’écume. Je dépose Ada à 5m, 2m, en tout cas,
elle a dû être noyée tout de suite. Je ne sais pas à quelle vitesse est montée la mer mais c’était tout près. Je l’ai posée, je lui ai demandé pardon ».
Les experts et juges désignés pour comprendre l’acte posé par cette femme issue d’une famille catholique sénégalaise nantie, soutiennent que Fabienne Kabou n’était pas elle-même au moment de son acte.
Ce sont des pêcheurs qui ont découvert le corps de la petite fille dix jours après le drame. Elle avait fait croire à son compagnon qu’elle avait envoyé sa fille au Sénégal pour des vacances.
Inculpée pour assassinat, elle avait été incarcérée à la maison d’arrêt de Séguédine le temps d’être jugée en 2015.
En cas de condamnation, Fabienne Kabou risque la prison à perpétuité.
source : .abidjan-immobilier.net