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Justice : les acteurs des droits de l’homme et du droit international pénal renforcent leurs capacités

Sur initiative de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (FNF), en partenariat avec l’Institut international des droits de l’homme (IIDH), le Haut commissariat des droits de l’homme des Nations Unies à travers la division droits de l’homme de la Minusma, et l’ambassade de France au Mali, l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondé Bèye de Bamako abrite la 3e session de formation en droit international pénal et droit international des droits de l’homme. Cette session qui se tient du 15 au 20 février 2016 regroupe 80 participants venus de la sous-région dont le Mali.

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L’objectif de la présente session est d’offrir à un public francophone, originaire de la zone sahélo-saharienne et issu de la famille, des organisations de droits de l’homme et des forces de l’ordre ainsi qu’aux officiels gouvernementaux, un accès à un enseignement d’excellence dans le domaine du droit international des droits de l’homme, du droit international pénal et du droit des réfugiés et de contribuer à la promotion de ces derniers dans le cadre des institutions nationales des Etats et leurs juridictions.

Participent à cette formation, magistrats, avocats, greffiers et autres membres de la famille judiciaire, officiels gouvernementaux, forces de l’ordre, ONG de protection des droits de l’homme, acteurs de la société civile, chercheurs spécialisés etc. La formation est assurée par des experts venus de l’étranger.

La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de la ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mme Sanogo Aminata Mallé. Dans son discours d’ouverture, la ministre de la Justice a expliqué que « l’organisation de la présente session de formation dont l’audience comprend des acteurs clés de notre justice, est un motif supplémentaire d’espoir, espoir que nous plaçons en notre système judiciaire en termes d’une plus grande efficacité et de contribution plus effective à la protection des droits des citoyens en général et des victimes de la crise en particulier ».

Pour Guillaume Ngefa, directeur de la division des droits de l’homme de la Minusma, « le choix de ces quatre thématiques n’est pas fortuit, il répond à un besoin réel. Il vise à favoriser une réflexion transversale sur le droit international des droits de l’homme, le droit international humanitaire en temps de guerre, le droit des réfugiés, et enfin le droit international pénal dont le but est de dissuader les Etats de violer les règles établies par les trois précédentes corpus et de sanctionner les acteurs de telles violations ».    

 

  1. D.

Source: Autre presse

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