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Juristes de banques : UNE PROFESSION A REGLEMENTER

Les 15è Journées annuelles de l’Association des juristes de banques et établissements financiers (AJBEF) se sont achevées vendredi dernier, par une conférence de presse à l’hôtel El Farouk.

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La conférence a été animée par le président de l’Association des professionnels de banques et établissements financiers, Moussa Alassane Diallo. C’était en  présence du ministre de la Justice, Grade des Sceaux, Me Mamadou Ismaïla Konaté et du nouveau président de l’AJBEF-Afrique, le Congolais Alberto Okito. Ce dernier, qui a remplacé le Nigérien, Amadou Kané, a été élu à la tête de l’Association des juristes de banques et établissements financiers-Afrique pour un mandat d’un an renouvelable.
Le conférencier a d’abord évoqué les recommandations issues  des journées à savoir : la protection des juristes de banques dans l’exercice de leur profession par des textes spécifiques et l’engagement formel de former les autres corps de métier de banque aux normes en vigueur. Il s’agit ensuite de conjuguer le droit et l’innovation à l’exercice du métier de juriste de banques, de comprendre en profondeur la réglementation bancaire pour une défense efficace du particularisme bancaire.
En outre, les journées ont recommandé de promouvoir un cadre d’échange pratique avec les magistrats, les avocats, les huissiers et les notaires, de créer les conditions d’une ouverture vers les autres professions pour une meilleure diffusion des textes régissant le domaine bancaire et la création d’un cadre spécifique pour la finance islamique ainsi que  la participation active des juristes de banques aux travaux de la BCEAO.
Concernant les  difficultés de réalisation de crédit, les assises ont préconisé d’éviter la lenteur et les renvois multiples, de faire preuve de diligence dans le traitement des dossiers contentieux, et d’améliorer les contacts et les échanges d’information entre les établissements de crédit et les fonds de garantie. Par ailleurs, Moussa Alassane Diallo attirera l’attention sur le fait qu’aujourd’hui, un directeur de banque ne peut prendre aucune  décision sans le juriste parce que toutes les opérations de banque reposent sur le droit.
Raison pour laquelle, les banquiers ont, de nos jours, besoin de juristes chevronnés, crédibles et compétents  pour les aider à la prise de décision. Les juristes de banques sont la cheville ouvrière de la banque d’aujourd’hui et de demain, a-t-il  ajouté.
Les trois journées d’échange et d’information ont permis aux juristes de banques de s’outiller pour faire face aux défis auxquels ils sont confrontés. Le président de l’APBEF les a exhortés à privilégier la communication interne. Par ailleurs, il s’est réjoui du fait que l’antenne de l’AJBEF-Mali  fait  preuve de beaucoup de dynamisme. Raison pour laquelle, l’APBEF continuera à la soutenir dans l’accomplissement de ses missions. Aujourd’hui en Afrique, le juriste de banques est une réalité. Le ministre de la Justice, lui, a expliqué que le juriste de banques est un métier parce qu’au sein de la banque, il aide les décideurs à prendre des décisions et à les consolider. Et pour mieux servir la banque, la justice et les tiers, il faut une réglementation de la profession des juristes de banque, a-t-il estimé.
Abdourhamane TOURé

 

Source: essor

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