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Journées scientifiques des sciences de l’information et de la communication: Panser l’information et la communication du pays face aux besoins du moment !

En prélude de la journée mondiale de la liberté  de la presse, l’Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de Communication a organisé du 2 au 3 mai sa 1ère  édition des journées scientifiques des sciences de l’information et de la communication dans l’enceinte de l’Ecole Nationale d’Administration sur la route de Kati. L’événement était Placé sous le thème « Mediaş et géopolitique : quel rôle pour les acteurs de l’information et de la communication en temps de crise et de conflits ? ».

C’était sous le patronage de Amadou Keïta, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en présence du ministre de la Communication ,de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Me Harouna Mamadou Toureh, de la présidente de la commission d’organisation desdites journées Dr Fatoumata Fofana, du Directeur General de l’ENA, Pr Balla Diarra, du Directeur General de l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJSC), Dr Aboubacar Abdoulwahidou Maïga et de nombreux étudiants.

D’entrée de jeu, le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a tenu à mettre l’évènement dans son réel contexte. Ce, en affirmant que ces journées posent le débat du parallèle entre médias et géopolitique et entendent interroger le rôle des acteurs de l’information et de la Communication en temps de crise et de conflits. A ses dires, au-delà de l’ambition d’offrir un cadre scientifique à l’enseignement des sciences et techniques de l’Information et de la Communication, ces Journées s’insèrent dans une actualité brulante de notre pays et du monde.

Selon le Ministre Kéita, les soubresauts sécuritaires depuis les attentats du 11 septembre 2001 jusqu’au Printemps dit arabe, ont démontré que les relations géopolitiques sont aussi régies par la capacité de chaque entité à générer de l’information, à la diffuser largement et surtout à l’imposer à l’opinion suivant les besoins politiques du moment. C’est pourquoi, il dira que l’histoire récente du Mali et celle du Sahel en général doivent rappeler que la guerre que nos pays mènent est aussi communicationnelle. Que face à toutes les crises, la question du rôle des médias et des acteurs de l’information et de la communication dans leur gestion se pose avec acuité. « En prenant conscience de cette réalité du monde, il nous appartient, en tant que dirigeants, chercheurs, futurs administrateurs et futurs acteurs des médias, de prendre de la hauteur sur chaque situation qui peut nous être présentée comme bonne ou mauvaise et faire notre propre analyse et notre propre religion » a synthétisé le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique. Tout en soulignant, la nécessité de penser à un nouveau moule de réflexion qui part de la vision du monde. C’est en cela que l’initiation d’une Journée scientifique des Sciences de l’Information et de la Communication, dira-t-il, offre l’heureuse occasion aux enseignants-chercheurs et aux acteurs des médias de débattre des problématiques info-communicationnelles et d’autres questions pouvant contribuer au développement de la formation et de la pratique du Journalisme et des métiers de la communication au Mali.

De son côté, le Directeur General de l’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJSC), Dr Aboubacar Abdoul Wahidou Maïga, dira que l’objectif principal de ces journées est de promouvoir la recherche en sciences de l’information et de la communication au Mali. Avant de faire savoir que l’idée est d’imprimer cet espace d’échanges dans la durée afin de favoriser la réflexion sur les sujets propres aux réalités nationales et continentales. « Dans ce monde dominé par des antagonismes idéologiques, territoriaux et économiques, nous voyons les medias de plus en plus subtilement utilisés par les Etats comme outils de guerre » a-t-il déploré.

 

Quant-au ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Me Harouna Mamadou Toureh, il a exprimé l’impératif pour les chercheurs maliens de réfléchir et proposer des stratégies de communication et d’information adaptées aux réalités nationales et aux environnements. Surtout pour un pays comme le Mali, tant convoité et qui fait permanemment l’objet d’attaques informationnelles dans ce sens, a besoin de panser sa politique de communication.

Par Fatoumata Coulibaly

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