Dans sa résolution du 22 décembre 1992, l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré, le 22 mars de chaque année, « journée mondiale de l’eau ». La cérémonie commémorative qui se tiendra, le mardi 22 décembre prochain, à Dakar, dans la capitale sénégalaise, sera couplée au Forum mondial de l’eau. Portant sur les eaux souterraines, la journée mondiale des eaux de cette année a pour thème : « les eaux souterraines : rendre visible l’invisible ».

Simultanément, cette journée sera célébrée avec le Forum mondiale de l’eau sous le thème : « la sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». En effet, ce forum qui enregistrera la présence de plusieurs hautes personnalités dont des ministres venus un peu partout dans le monde entier sera célébré, pour la première fois, en Afrique du 21 au 26 mars 2022 à Dakar.

En effet, cette conférence organisée par le ministère des Mines, de l’Eau et de l’Énergie a pour objectif d’attirer l’attention des décideurs et les autres acteurs et usagers sur l’importance et la nécessité de la préservation des Eaux Souterraines contre toute forme d’agression et de surexploitation.

« 2022 a été décrété au Mali, l’année de souterraines. La principale source d’approvisionnement en eau potable au Mali tout comme d’autres pays sahéliens est les eaux souterraines. Le Mali a un potentiel énorme de 2.700.000.000 de m3 (…) avec 66.000.000.000 de m3 renouvelable chaque année. Mais il y a des grands défis, notamment sa répartition géographique du nord au sud », a indiqué le Directeur national de l’Hydraulique, Djoouro Bocoum, à l’entame de son propos.

Selon le représentant du ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, « il a été décidé d’organiser au cours de ce forum, une journée du Mali à Dakar qui sera marquée par un panel de très haut niveau ». Ce forum rassemblera, selon lui, les différents ministres de l’OMVS et les partenaires techniques et financiers pour renforcer la visibilité du secteur de l’eau et de l’assainissement au Mali. Le représentant du ministre poursuit en indiquant que le Mali est cité comme un modèle en matière de la gestion de la ressource en eau.

En outre, les eaux souterraines sont indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes, selon lui, notamment des zones humides et des cours d’eau. « La surexploitation des eaux souterraines peut entraîner une instabilité et un affaissement des sols et, dans les zones côtières, une intrusion d’eau de mer sous la terre », a-t-il indiqué.

Ibrahim Djitteye

Source: Le Pays- Mali