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Crise sociopolitique au Mali : Ismaël SACKO clame un calendrier électoral

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le mardi 15 mars 2022, le président du  parti Social-Démocrate Africain PSDA, M. Ismaël SACKO a décrié la gestion de la transition en Cours au Mali. A cause de  « l’absence criarde de résultats » lors de la deuxième phase,  Ismaël SACKO exhorte auprès des plus autorités de la transition, un calendrier électoral  pour sortir le Mali de l’ornière.

« La prochaine transition dite phase3 doit être civile car la phase2 a brillé par un échec cuisant caractérisé par une absence criarde de résultats et un musèlement de la liberté d’expression (brimade, arrestations extrajudiciaires, règlement de compte et élimination morale et psychologique d’acteurs politiques) » a indiqué dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le président du  parti Social-Démocrate Africain PSDA, M. Ismaël SACKO tout en ajoutant qu’il est temps que les autorités au pouvoir, en lien avec la classe politique et les forces vives de la nation, proposent un calendrier électoral consensuel en phase de  sauver le Mali. L’homme politique estime qu’au lieu d’organiser ces  élections initialement prévues le 27 février 2022, les plus hautes autorités au pouvoir ont préféré conduire  le Mali dans une nouvelle aventure dite de « phase3 de la transition ». Cela, parce que seulement, elle s’est faite  entourée de mauvais conseillers à l’image du premier ministre dont les  méthodes sont, selon lui,  revanchardes et peu orthodoxes. « Neuf (09) mois après le 2ème  coup d’état, le constat est que la junte est mal entourée et mal conseillée par un Premier Ministre (PM) aux méthodes revanchardes et peu orthodoxes dont, la gouvernance aux allures de sangsue des maigres ressources de l’Etat, caractérisent son passage à la Primature » précise-t-il dans le communiqué. Dans les circonstances où le peuple malien vit un embargo méchant taillé sur mesure, depuis le 9 janvier 2022, en lieu et place des  militaires, les autorités au pouvoir ont besoin de se ressaisir et de se réconcilier avec l’ensemble des acteurs politiques et sociaux à même d’apporter des réponses adaptées aux douleurs des Maliens. « Une transition en perte de vitesse, donc en chute libre, a vite besoin de se ressaisir et de se réconcilier avec l’ensemble des acteurs politiques et sociaux à même d’apporter des réponses adaptées aux douleurs affligées à nos paisibles populations par la faute des décideurs incompétents et inexpérimentés » a-t- il clamé haut et fort en indiquent qu’il est temps que la transition militaire « accepte la proposition de sortie de crise de la CEDEAO.

Issa Djiguiba

Source: Le Pays- Mali

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