Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Journée mondiale de l’alimentation : UNE ATTENTION PARTICULIÈRE POUR LA MIGRATION

En prélude à Journée mondiale de l’alimentation qui est célébrée tous les 16 octobre, le Grand hôtel Azalaï de Bamako a abrité hier une conférence débat sur le thème : « changeons l’avenir des migrants, investissons dans la sécurité alimentaire, nutritionnelle et le développement rural ».
Elle était organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en partenariat avec les ministères l’Agriculture, des Maliens de l’extérieur, de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et le Programme alimentaire mondial (PAM). L’événement était animé par le coordinateur du programme de l’Organisation des Nations unies, David Coomber chargé des migrants et Abdoulaye Kéita, conseiller technique du ministère des Maliens de l’extérieur. On notait la présence de plusieurs autres personnalités. Les conférenciers ont relevé les causes principales de la migration et ont expliqué comment faire de la migration un levier pour le développement rural. David Coomber a indiqué que les causes de la migration sont multiples et sont surtout économiques.
Les migrants cherchent généralement à atteindre le même objectif fondamental, à savoir accéder à la sécurité et à des conditions de vie adéquate pour eux-mêmes et leurs familles.
Les pays où le niveau d’insécurité alimentaire est le plus élevé et où sévit un conflit armé sont ceux où l’émigration de refugiés est la plus forte. Ces facteurs associés à la pauvreté accroit les risques de conflit armé et ont des conséquences évidentes sur les déplacements des réfugiés.
Tous ces facteurs ont un rôle négatif qui freine le développement économique et social. La représentante de la FAO, Cécille Bakima a souligné que cette organisation s’investit dans la lutte contre les causes premières et les éléments moteurs de la migration de détresse, la promotion d’une migration sûre et régulière depuis les zones rurales et le soutien des campagnes d’informations du public. La FAO s’emploie également à exploiter le potentiel de la migration pour l’agriculture et le développement rural, à renforcer la résilience des communautés touchées par des crises prolongées par les catastrophes naturelles ou anthropiques. L’Organisation onusienne élabore les stratégies durables pour l’insertion des personnes déplacées au sein des communautés d’accueil et à empêcher les conflits liés à la terre et aux ressources naturelles.

Oumar SOGOBA

 

Source: Essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance